La pandémie du Coronavirus fait de nombreuses victimes. Le milieu hospitalier et plus globalement le secteur de la santé a montré ses faiblesses. Le gouvernement actuel est responsable tout comme les précédents. Afin de contrôler la propagation de la pandémie, les Français sont confinés et les principaux déplacements se limitent à faire des courses. C'est justement dans les supermarchés et hypermarchés que les Français commencent à s'indigner. La raison ? La hausse des prix et ce n'est pas prêt de se calmer. L'achat des matières premières, de la maintenance, de la production ou encore la protection des employés est en augmentation.

A la sortie de la crise le pouvoir d'achat des Français devrait bel et bien diminuer.

Faire ses courses va coûter cher !

Des millions de Français sont en chômage partiel, ne touchant que 80% de leur salaire, une diminution qui fait déjà mal au porte monnaie. Les supermarchés et hypermarchés ont eux vu l'augmentation de certains produits exploser. En effet, si l'on peut toujours acheter des produits de première nécessité, leur coût n'a cessé de croître lors des dernières semaines. L'industrie agroalimentaire voit ses coûts augmenter et est obligée de les répercuter chez le consommateur final, les Français. Des coûts de production à la maintenance et les livraisons, tout a augmenté. Si certaines industries continuent d'exister, il est important de savoir à quel prix elles peuvent encore le faire.

Hausse des coûts d'un côté, baisse du pouvoir d'achat de l'autre

« Ces hausses de coûts, remontées par l’ensemble des industriels, sont comprises entre 3% et 16%. Elles grèvent actuellement la rentabilité des entreprises agroalimentaires », explique l''Association nationale des industries agroalimentaires (Ania) selon Francetvinfo.

Lors de ses différentes prises de paroles, le président de la République avait indiqué que si la France allait devoir se relever, elle ne pourrait pas le faire sans les Français. D'un point de vue intégralement économique, le pays devrait connaitre sa pire période de récession depuis la seconde guerre mondiale. Le déconfinement partiel lié au coronavirus ne devrait pas être mis en place au 11 mai, mais pour l'Etat la situation économique devrait être pesante.

La France est concernée mais c'est bien évidemment toute l'Europe et le monde entier qui devraient être concernés par cette grave situation.

"Les Français doivent en avoir conscience. Une nouvelle ère s’engagera lors de la sortie de crise, façonnée par une demande durablement modifiée du consommateur, dans ses choix, ses circuits d’achat, son pouvoir d’achat », a déclaré le président de l'Ania, Richard Girardot, dans un communiqué selon Francetvinfo. A l'heure actuelle, de nombreuses entreprises serrent les dents pour ne pas fermer. Les marges sont rognées pour survivre, on tente de diminuer les coûts. Selon certaines analyses, entre 20 et 40% des restaurants français devraient fermer leurs portes dans les prochaines semaines, les prochains mois. Une crise sanitaire sans précédant, dont les répercussions sur le long terme pourraient être très lourdes.