On constate ces derniers temps une recrudescence des cas de Covid-19 en France mais aussi à l'internationale, ainsi qu'une baisse des décès. Les chiffres encourageants poussent les gouvernements à adopter des mesures positives afin de sortir progressivement de l'état d'urgence, signe d'un retour probable à "la vie normale".
Des constatations satisfaisantes
Plus de 80% de la population française est primo-vaccinée. Ce taux élevé a fait redescendre la pression sur les personnes non-vaccinées car jugé "suffisant" pour combattre le virus apparu pour la première fois en décembre 2019 en Chine faisant près de 135 000 morts en France.
Depuis le départ, la vaccination ne promettait pas l'immunité face au virus mais d'empêcher les formes graves de la maladie, notamment pour les personnes à risques (les personnes agées ou atteintes de co-morbidité). Ainsi, elle pouvait éviter le passage aux soins intensifs, signe de la gravité de l'état du patient qui annonçait souvent des séquelles irréversibles. Le variant Omicron qui sévit depuis novembre 2021 et qui a été détecté en Afrique du Sud s'est avéré plus contagieux (d'ailleurs prédominant aujourd'hui) mais tout de suite annoncé comme moins grave par les autorités ce qui a d'emblée rassuré les populations. De ce fait, la cinquième vague qui avait débuté avec une explosion des cas a montré une diminution continue du nombre de personnes infectées ces dernières semaines ainsi qu'une diminution considérable des décès, ce qui pousse les dirigeants français à alléger les conditions de vie des français.
Quelles sont les nouvelles mesures?
Face à ces résultats optimistes, la France est entrain de changer de ligne de conduite en suivant le modèle des pays voisins qui tentent progressivement de vivre avec l'épidémie.
Concernant le port du masque qui n'est déjà plus obligatoire à l'extérieur depuis le 2 février (sauf dans les quelques villes où les maires l'exigent), il ne sera plus obligatoire pour les élèves en récréation ni en intérieur pour leurs pratiques sportives sauf pour les sports de contact.
Les mesures de brassage n'auront plus lieu par classe mais par niveau. Il n'y aura plus qu'un seul résultat d'autotest à fournir au lieu de trois pour les élèves cas contacts, les attestations sur l'honneur liées aux tests seront donc supprimées. Ces allègements devraient soulager considérablement le quotidien des familles.
Le masque ne sera plus obligatoire également dans les établissements recevant du public (cinémas, théâtres, restaurants...) mais maintenu dans les transports longue distance (trains, avions). Le fait de boire et manger sera par la même occasion de nouveau autorisé dans les endroits où c'était interdit (cinémas, stades, discothèques, trains...) à partir du 16 février, cette annonce précédant les autres qui seront effectives à partir du 28 février.
Pour les personnes vaccinées, les tests pour les voyageurs au départ de la France seront supprimés et pour l'arrivée le premier ministre Jean Castex précise dans un communiqué du 11 février que "La preuve de vaccination redevient suffisante pour arriver en France, quel que soit le pays de provenance, comme c'était le cas avant la diffusion du variant Omicron".
Pour les personnes non-vaccinées qui viennent d'un pays "vert", un test négatif suffira mais ceux provenant d'un pays orange seront également soumis au fameux motif impérieux. Ceci étant effectif dès le 12 février. Les français devront retrouver un peu de moral face à ces bonnes nouvelles après des mois de morosité.