Ce samedi 25 février, vers 18 h 30, Pierre Palmade a été victime d'un AVC (accident vasculaire cérébral) à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif dans le Val-de-Marne. Selon Le parisien, le pronostic vital de l'humoriste ne serait pas engagé. D'après la même source, l'humoriste aurait été transféré dans un autre hôpital, celui de Kremlin-Bicêtre.

On rappelle qu'avant cet AVC, Pierre Palmade était assigné à résidence au sein du service d'addictologie à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif avec l'obligation de porter un bracelet électronique. Une situation due au très grave accident de la route qu'il a occasionné en conduisant sous l'emprise de stupéfiants, le 10 février dernier.

L'ex de Véronique Sanson était sous l'effet de la cocaïne lorsqu'il a télescopé de plein fouet une autre voiture au sein de laquelle se trouvait une femme enceinte, qui a perdu le bébé qu'elle attendait.

En parallèle, l'humoriste est accusé de détenir des images à caractères pédopornographiques et fait ainsi l'objet d'une enquête. Cette accusation serait à l'origine d'une dénonciation de deux hommes accusant directement Pierre Palmade d'avoir consulté des vidéos incluant sexuellement des enfants. Suite à cela, la BPM (brigade de protection des mineurs) a été saisie. Même si pour l'instant rien n'a été confirmé, c'est une véritable décente aux enfers pour l'humoriste qui n'en n'est plus un.

Un verdict sera prononcé ce lundi 27 février

Ce lundi 27 février, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris devra donner son verdict sur la question de l'incarcération de Pierre Palmade. Après des semaines de débat, c'est donc dans quelques jours que ce dernier prendra fin. Il est nécessaire de rappeler que c'est dans un premier temps le parquet de Melun, puis dans un second temps le parquet général de Paris, lors de l'audience du vendredi 24 février tenue à huis clos, qui ont décidé d'assigner à résidence Pierre Palmade au sein de l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif, mais également de son placement en détention provisoire.

L'humoriste pourrait écoper de 7 à 10 ans d'emprisonnement et d'une amende de 150 000 euros pour homicide involontaire dans le cas où la mort du fœtus, lors de l'accident de voiture, serait qualifiée comme tel. En effet, un fœtus n'étant pas encore né, il n'est pas possible à l'heure actuelle dans la justice française de parler "d'homicide involontaire".

Malgré tout, des jurisprudences venant à l'encontre de l'ordre établi pourraient faire pencher la balance de l'autre côté. Une décision qui appartient désormais à la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, ce lundi 27 février.