Le début de saison du PSG est un long fleuve tranquille. Le club parisien en est déjà à sa septième victoire tout compétitions confondues après avoir marché sur le Celtic Glasgow (0-5) et s'être débarrassé de l'Olympique Lyonnais hier soir au Parc des Princes (2-0). Les joueurs d'Unai Emery se sont arrachés en deuxième période pour se défaire de l'OL grâce à deux c.s.c de Jerémy Morel et Marcelo. Un duel sur le terrain qui devrait avoir une incidence sur un autre affrontement en loge VIP, cette fois entre les présidents Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Michel Aulas.

Pas avare en commentaires ni critiques en tout genre, le Rhodanien a fini par lasser son homologue et l'effectif d'Unai Emery. La défaite de son équipe mettra t-elle un terme à la surenchère de provocations? Pas sûr...

Paris cible des critiques

Depuis plusieurs semaines maintenant, Paris est la cible des critiques et des menaces de la part de nombreux clubs européens. C'est tout d'abord le FC Barcelone qui a lancé l'initiative d'une fronde anti-PSG réclamant des sanctions suite au transfert historique de Neymar vers Paris. L'UEFA par l'intermédiaire de son président Aleksander Ceferin a à son tour promis des sanctions sévères à l'encontre du vice-champion de France. En position d'observateur puis d'accusateur, le président de l'OL Jean-Michel Aulas en a rajouté une couche avec les réseaux sociaux.

Très actif sur Twitter, il est notamment à l'origine de l'escalade de la tension entre les deux cadors du championnat de France avec le Kangourougate et a qualifié le mercato parisien de "concurrence déloyale".

Le PSG a l'esprit de revanche

Plus tôt dans la semaine, les joueurs d'Unai Emery se sont lâchés sur le sujet en conférence de presse ou en zone mixte.

Alors que la consigne avait été donnée de ne pas réagir aux provocations multiples d'Aulas certains n'ont pas su cacher leur esprit revanchard. Ainsi, Adrien Rabiot avait déclaré à l'issu de la rencontre face au Celtic : "On fait abstraction de ses déclarations, c’est plus les supporters parisiens qui doivent en avoir un peu marre. Je ne sais pas si c’est dans le but de nous déstabiliser que Jean-Michel Aulas fait ça, c’est pas la première fois." Puis c'est le défenseur brésilien Marquinhos qui s'est étalé à son tour dans les médias : "On pense d'abord à nous, à notre club, à notre président.

Ceux qui parlent, on les laisse parler. C'est sur le terrain qu'on va répondre." Une réponse qui n'a donc pas tardé à arriver avec le succès convaincant d'hier soir. Alors que la réaction d'Aulas sur les réseaux sociaux est toujours attendue, le fait est que le président se fait plus discret pour l'heure. Il pourrait désormais se tourner vers son autre cible favorite, les médias, comme le démontre ce retweet sans commentaire effectué hier sur son compte avant le match.