Alors que mercredi 13 septembre, on saura officiellement que Paris organisera les J.O 2024 et Los Angeles ceux de 2028, le CIO fait face à une crise de très grande importance. Le Comité International Olympique se retrouve confronté à des accusations de corruptions. Une enquête à été ouverte, mardi dernier, concernant l'attribution de la plus grande compétition sportive mondiale au Brésil. Carlos Nuzman, l'ex-président du Comité d'organisation des jeux de Rio 2016 est soupçonné de corruption. Le Brésilien aurait acheté les voix de certains membres du CIO lors de la session d'attribution des Jeux, pour 2016, en 2009 à Copenhague.

Lundi, Thomas Bach, le président du CIO a réagit en indiquant que la commission d'éthique du Comité International Olympique a pris contact avec des avocats brésiliens pour que ceux-ci les informent du déroulement de l'enquête visant Carlos Nuzman. L'enquête, qui commence par le cas de l'ancien président du Comité organisateur des Jeux de Rio, vise un réseau international de corruption, qui tout en l'incluant dépasse le cadre de l'attribution des jeux de Rio, qui s'est faite aux dépends de Madrid, Tokyo et Chicago. Mais selon Bach, le CIO est au-dessus de tout soupçon.

Thomas Bach refuse la théorie de la responsabilité collective du CIO

Dans des propos rapportés par le site du journal 20 Minutes, Thomas Bach a expliqué que le CIO ne pouvait pas être désigné responsable collectivement de ces accusations de corruption : "Il n'y a aucune responsabilité collective du CIO car le CIO a adopté des règles très strictes en ce qui concerne l'attribution des Jeux et ceux qui ont enfreint ces règles seront sanctionnés." Le président du CIO a rajouté que dès que les membres du CIO auront des preuves concrètes, ils agiront contre les personnes dont les voix ont été achetées.

Thomas Bach a rappelé aussi que des mesures avaient déjà été prises contre Lamine Diack, qui est lui aussi au coeur de cette affaire.

En effet le fils de Lamine Diack, Papa Massata Diack, aurait reçu de la part du grand industriel brésilien Arthur Soares, 1,5 millions de dollars qu'il aurait ensuite redistribués en pots-de-vin en échange de voix.

A cette époque son père était le président de la Fédération Internationale d'Athlétisme et membre du CIO. Deux statuts qu'il a ensuite perdu après avoir avoué, aux enquêteurs de l'Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales, avoir fait de la "corruption passive".