Le Mercato du PSG pourrait lui attirer autant d'ennuis que de joies. Si les arrivées de Kylian MBappé (180 millions d'euros en prêt) et de Neymar (222 millions d'euros) vont probablement fait rugir de plaisir les travées du Parc des Princes, il se peut aussi que le club se retrouve sous le coup d'importantes sanctions de la part d'une UEFA bien déterminée a faire respecter le cadre du fair-play financier. Pas avare en sorties médiatiques ces derniers jours, le président de l'instance, Aleksander Ceferin a évoqué en conférence de presse un possible réajustement de la fenêtre des transferts estivaux avant de revenir à la charge sur le dossier brûlant PSG.
Le PSG sous la menace, encore...
"Soyons clairs : si vous ne prenez pas des sanctions sérieuses, alors rien ne changera. Nous rappelons à tous de suivre les règles. Si cela ne fonctionne pas, nous prononcerons des punitions sévères qui montrent que nous sommes l’institution dirigeante.", a rappelé avec froideur Ceferin interrogé sur l'affaire PSG. Un ton dur qui laisse à penser que c'est dans un véritable rapport de force que se lance l'instance européenne. Un bras de fer, une guerre des egos qui pourrait se révéler dévastatrice pour le nouveau phare du football français. Si Nasser Al-Khelaïfi a annoncé hier lors de la présentation à la presse de Kylian Mbappé n'avoir aucune inquiétude et jouer la carte de la "transparence", le club va devoir rendre des comptes.
L'ennui pour les parisiens vient du fait que le président slovène Ceferin semble déterminé à faire un exemple avec ce cas comme pour assoir son autorité auprès de présidents de ligues toujours plus puissants.
L'exemple du PSG pour modifier le fair-play financier
Les folies lors du mercato du PSG, au delà de la colère soulevée chez ses voisins européens, pourraient bien avoir été le point de départ d'une réflexion plus profonde.
En effet, dans son discours, Aleksander Ceferin a annoncé que plusieurs réformes pourraient bien être mises en place prochainement. "Nous pensons à une limitation plus forte du nombre de joueurs enregistrés dans chaque club. Nous devons limiter les prêts des joueurs. Certains clubs prêtent 50 joueurs en même temps", explique t-il.
Des idées qui même si elles paraissent annexes montrent bien la volonté de proposer un cadre plus adapté à une économie mondiale du football en pleine évolution. L'idée du président de l'UEFA est de donner un plus grand champs des possibles aux grosses écuries tout en les encadrant pour ne pas que les petites en soient victimes. Ainsi il conclu : "L’écart entre les grands clubs et les petits clubs grandit de plus en plus. Je ne pense pas pouvoir arrêter cela complètement, mais nous pouvons le ralentir.". Une pensée bien noble mais qui risque de n'être qu'un petit cailloux dans la chaussure d'un PSG qui à l'image d'autres clubs (Manchester City) compte bien faire encore l'étalage de sa puissance de feu dès les prochaines fenêtres du marché des transferts.