De retour en Côte d'Ivoire à l'occasion de la double confrontation face au Gabon comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018, Serge Aurier a évoqué son transfert chez les Spurs de Tottenham au cours d'une interview accordée par le site de la Confédération africaine de football. L'ancien latéral droit du PSG s'est exprimé sur les raisons qui l'ont amené à quitter le club parisien, au sein duquel il n'était, selon ses propres termes, "pas respecté à sa juste valeur". Le latéral Ivoirien estime que depuis 2013, il est statistiquement parlant le défenseur le plus décisif de Ligue 1, et qu'à ce titre on devrait davantage lui reconnaître ses qualités footballistiques plutôt que de lui tirer dessus à boulets rouges pour ses déboires extra-sportifs.
Il reconnait être "moralement libéré" de son départ du Paris-Saint-Germain, et éprouver le besoin de découvrir un autre vie que celle du club qui, selon lui, n'a pas vénéré comme il le méritait celui qui a aidé l'équipe à remporter neuf titres depuis 2013. Serge Aurier ajoute qu'il a toujours rêvé de jouer en Angleterre et qu'il s'agit d'un choix personnel. "J'ai dû blesser des gens, mais la vie est ainsi faite", conclut-il. Cela dit, tout n'est pas rancœur dans le discours de l'ancien défenseur du PSG. Il avoue même qu'il n'oubliera jamais le Paris-Saint-Germain, au sein duquel il il s'entendait selon lui à merveille avec les dirigeants, les joueurs, le staff et les supporters. Il n'est pas certain que cet amour ait toujours été réciproque.
Retour sur les dérapages d'Aurier
À l'aube d'un huitième de finale aller de Champions league crucial pour le PSG face à Chelsea en 2016, Serge Aurier enflamme la toile en s'affichant sur Périscope avec un de ses amis, qui lui transmettait les questions de quelques fans le suivant en direct. Le latéral s'est alors littéralement lâché, qualifiant son entraîneur Laurent Blanc de "fiotte", le gardien Salvatore Sirigu de "guez" ou encore Angel Di Maria de "guignol".
Après avoir pitoyablement tenté de faire passer la vidéo pour un montage complotiste, le natif d'Ouaragahio avait présenté de pathétiques excuses devant la France entière, probablement sous la pression des dirigeants parisiens. Quelques mois plus tard, Aurier était condamné à deux mois de prison ferme pour violences sur personne dépositaire de l'ordre public, suite à une altercation avec un policier à la sortie d'une discothèque.