Quatre joueurs du PSG étaient alignés en Colombie lors du coup d'envoi de ce choc de la seizième journée de qualification pour la Coupe du monde 2018 entre les Cafeteros et la Seleçao : Marquinhos, Thiago Silva, Daniel Alves et bien sûr, l'inévitable Neymar. Les Brésiliens étant dores et déjà qualifiés et assurés de terminer à la première place de leur groupe, la rencontre avait pour eux des allures de match de gala. La Seleçao avait toutefois à cœur de poursuivre sa brillante série de neuf victoires consécutives afin de prouver qu'elle est bien la patronne de la zone CONMEBOL (Amérique du Sud).
Les Colombiens, quant à eux, se devaient de prendre des points puisqu'au-delà de leur légère avance au classement où ils pointent en deuxième position, cinq nations incluant l'Uruguay, le Chili, l'Argentine, le Pérou et le Paraguay les talonnent de très près et n'attendent qu'un faux pas de leur part. C'est pourtant le Brésil qui a ouvert la marque grâce à Willian sur une passe décisive de Neymar en toute fin de première période, avant que les Cafeteros n'égalisent grâce à une splendide tête croisée de l'indéboulonnable goleador monégasque Radamel Falcao. La Seleçao frise la correctionnelle à l'heure de jeu, mais James Rogriguez voit son magnifique coup-franc s'écraser sur le poteau d'Alisson.
Le score en restera là, l'intensité du match diminuant en raison, notamment, d'un contexte de forte chaleur.
Du bon, mais surtout du moins bon pour les joueurs du PSG
Un peu moins actif que d'habitude, Daniel Alves, titularisé sur le côté droit de la défense brésilienne a bien failli sortir sur civière en début de match suite à un choc nécessitant l'intervention des soigneurs.
Thiago Silva a été solide, fidèle à lui-même, le seul point noir étant sa sortie sur blessure en toute fin de match. Le capitaine du PSG a quitté la pelouse en se tenant la cuisse droite, sans qu'on en apprenne davantage. Marquinhos, coupable d'une grossière erreur de marquage sur l'égalisation de Falcao, semble en partie responsable de la contre-performance brésilienne.
S'agissant de Neymar, il a alterné le bon et le moins bon, moins en vue qu'à l'accoutumée mais toujours capable de merveilleuses fulgurances, principalement en première période. En seconde mi-temps, il s'est montré plus discret, trop discret pour un joueur de ce calibre. Il apparaît évident que les longs déplacements réguliers des brésiliens du PSG influent sur leurs rendements respectifs, entre la fatigue des trajets, le décalage horaire et l'enchaînement des matchs. En espérant que cela ne portera pas préjudice au PSG lors des grosses rencontres qu'ils disputeront cette saison.