Modou Sougou a connu l'apogée de sa carrière lorsqu'il a signé à l'OM, en provenance de Cluj (Roumanie) en 2013. Il ne le savait pas encore, mais la suite de son parcours serait ensuite très chaotique. Si bien qu'aujourd'hui, le joueur sénégalais est au chômage.
Avant de venir à Marseille, personne n'avait entendu parler de Modou Sougou. Depuis qu'il a quitté l'OM plus personne ne parle de lui... Le Sénégalais a signé dans le club en janvier 2013. 5 mois et 14 rencontres plus tard, il était déjà reparti. Un peu plus au Nord, en prêt du côté d'Evian TG, équipe aujourd'hui disparue mais qui jouait alors elle aussi en Ligue 1.
Il ne le sait pas encore, mais la fin de son aventure marseillaise marquera le début de la fin pour Modou Sougou. Car s'il se stabilise à Evian TG pendant deux saisons, il s'en va de Savoie au cours de l'été 2015 pour rejoindre le club de deuxième division anglaise Sheffield Wednesday. Il n'y jouera que 9 rencontres de championnat avec 2 buts seulement à la clé. Avant de fuir du côté du Portugal dans l'équipe de Moreirense puis de revenir à Sheffield en 2016.
Il faut dire que l'attaquant n'a pas eu vraiment de chance. Quelques mois après son arrivée en Angleterre, il s'est d'abord fracturé l'épaule en compétition puis le tibia à l'entraînement. Des pépins qui l'ont écarté des terrains de Football pendant 12 mois.
Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, Modou Sougou revient sur cette période très compliquée de sa carrière. Il explique qu'il a pu retrouver un peu de confiance en jouant avec le maillot de Moreirense.
Modou Sougou sans emploi mais toujours à l'entraînement
Au cours de l'été 2017, le Sénégalais a cherché de nouvelles opportunités pour rebondir.
Mais il n'a pas reçu beaucoup de propositions visiblement. Il raconte avoir eu des touches en Grèce, à Chypre ou au Portugal, des championnats qui ne l'intéressaient pas vraiment. Il a donc coupé court. Mais n'a rien pu trouver d'autre finalement. Par conséquent, Modou Sougou est aujourd'hui au chômage depuis 3 mois.
Pour autant, il semble rester optimiste.
« J'essaie de le prendre de façon positive », assure le joueur dans les colonnes du journal régional. Il continue de s'entraîner tous les jours pour être prêt le jour où un club professionnel fera appel à lui. Il ajoute que cette période de chômage lui offre l'avantage de pouvoir profiter de sa famille mais avoue tout de même que « la vie de groupe, le vestiaire et l'adrénaline des matchs » lui manquent.