À Marseille, difficile pour les fans comme pour les observateurs de football d'avoir un avis définitif sur la situation qu'est entrain de vivre le club. Avoir une quatrième place au classement de Ligue 1, ce n'est pas rien après neuf journées de Championnat, mais, on ne peut pas réellement dire que tout va pour le mieux à l'OM tant la crise fait du bruit à la porte. Toutefois, là où certains voient un concours de circonstances, et d'autres un pur fait du hasard, les dirigeants olympiens préfèrent eux louer leur bon sens dans la gestion du programme sportif du club.
Ainsi, loin de toutes les critiques portées à son attention par les supporters depuis la fin du mercato estival, Jacques-Henri Eyraud n'a de cesse de louer les choix pris par sa direction. D'ailleurs, s'il refuse pour l'heure de dresser un bilan de son action, il n'hésite pas à rappeler le bien-fondé des actions qu'il a entreprises depuis la reprise du club par l'Américain Frank McCourt.
Et à mesure que se rapproche le premier anniversaire de sa prise de service à l'Olympique de Marseille, celui qui assume les fonctions de président directeur général penserait de plus en plus à se faire épauler par un directeur général. Une embauche donc pour la mise en place d'un tandem qui n'est pas sans rappeler le couple efficace qu'il aura formé dans la production et l'edition de médias avec Patrick Chêne entre 2000 et 2009 sous le label Sporever.
Une idée, pas encore un projet
Bien qu'il reconnaisse que l'idée lui caresse l'esprit, le président phocéen n'a pas encore formellement lancé le projet de recrutement d'un directeur général. Pour l'heure, il s'appuie toujours sur son directeur général adjoint Jean-François Richard, référent des associations de supporters, qui se trouve être lui en charge de la billetterie, du marketing et des médias.
Une idée donc qui pourrait ne jamais concrétiser, le tout dépendra peut-être de l'évolution de la saison.
Quel apport véritable pour l'OM ?
Si l'idée peut paraître flatteuse, elle ne semble pas vraiment opportune à y regarder de plus près. À moins qu'il ne se fasse un meilleur communicateur que le président Eyraud ou le coach Rudi Garcia sur les projets du club.
En effet, les malencontreuses sorties médiatiques faites jusqu'ici pour justifier du virage de dernière minute pris dans le recrutement estival ont laissé un arrière goût amer dans la bouche de supporters qui ne manquent plus la moindre occasion de crier leur colère. Des écueils à éviter à l'OM pour l'avenir.