Avec un total de 17 buts inscrits, le Racing Club de Strasbourg possède la sixième meilleure attaque de Ligue 1. Mais plus qu'une bonne aisance à ce niveau, c'est pas moins de onze joueurs différents qui ont marqué pour Strasbourg. Une force d'équipe qui compense l'absence d'un buteur.
Alors que l'an passé, le club alsacien se basait essentiellement sur Khalid Boutaib et Baptiste Guillaume (les deux buteurs du club), le départ de ces deux attaquants a fait changer de stratégie au Racing. Ainsi, avec onze joueurs différents (Lienard, Saadi, Bahoken, Blayac, Martin, Aholou, Terrier, Grimm, Koné, Lala et Da Costa) qui ont fait trembler les filets des adversaires, Strasbourg (à égalité avec le PSG et derrière Monaco) est sur le podium du nombre de buteurs différents en première division.
Le pari Saadi raté
Si la diversité du nombre de buteurs est, depuis le début de saison, la force des joueurs de Thierry Laurey, il faut dire que ce n'était pas gagné d'avance. En effet, alors qu'Idriss Saadi devait être l'homme fort de l'attaque strasbourgeoise et qu'il restait sur deux saisons prolifiques (11 buts avec Clermont en L2 et 14 en Jupiter Pro League l'année dernière), ce dernier n'a pas répondu aux attentes du club en début de championnat et depuis sa blessure, il n'est plus vraiment utilisé par le coach. Ce changement de cap et l'absence de buteur providentiel, a fait naître un groupe. Ainsi, alors que Strasbourg tournait à 0,71 buts par match avec Saadi, la moyenne est désormais à 1,67 sans lui grâce à un gros travail collectif.
Dimitri Lienard sait s'adapter
Dimitri Lienard, titulaire indiscutable depuis quelques matchs, et l'un des tauliers encore cette année. Pourtant, le natif de Belfort a du passer par de nombreux obstacles. Arrivé à Strasbourg en 2013, après des passages en CFA avec Belfort (où il avait un emploi en complément) et à Mulhouse, l'attaquant à d'abord du se faire une place en National avec le Racing avant de devoir encore prouver ses qualités en Ligue 2 l'année dernière (l'entraîneur a attendu la 7ème journée pour le mettre dans le onze).
Idem pour cette saison, titulaire lors du premier match, il a du attendre la 7ème pour retrouver sa place : "Au départ de la saison, je ne rentre jamais à 100% dans le plan des entraîneur. Mais au final, j'arrive toujours a m'imposer et à finir comme un cadre de l'équipe. A Strasbourg, j'ai même du convaincre trois entraîneurs. Mais avoir leur reconnaissance à la fin, ça me rend fier".