Lors d'une interview fleuve accordée au Parisien, Antero Henrique, le directeur sportif Parisien, aussi discret qu'actif en coulisses, a éludé de nombreux sujets : Unai Emery, le fair-play financier, le recrutement hivernal ou encore le choc face au Real Madrid en février prochain.
Et, afin d'être certain que, cette fois-ci, l'arbitrage sera à la hauteur des enjeux de ce huitième de finale de Ligue des champions, le dirigeant brésilien n'a pas tardé à mettre la pression sur les hommes en noirs ainsi que sur l'UEFA. "Nous serons le centre du monde du football et ça, c’est important.
Les meilleurs se qualifieront. Enfin normalement… Sauf si l’arbitrage fait la différence comme ce fut le cas la saison passée lors de Real Madrid-Bayern Munich. Le dirigeant parisien met en garde contre tout favoritisme à l'égard du double vainqueur de la Ligue des champions. En effet, si tout le monde se souvient de la Remontada de Barcelone, Antero Henrique pointe également la demi-finale entre le Bayern et le Real, remportée par les Merengue après prolongations. La presse européenne avait alors qualifié l'arbitrage de Victor Kassaï de «Hold-up historique». Il n'en fallait pas plus pour lancer les hostilités.
Aucune urgence pour le mercato hivernal du PSG
Autre point important de l'interview du directeur sportif du PSG, le mercato hivernal. Si Unai Emery, le coach Parisien, exprimait lundi son besoin spécifique de recruter une sentinelle au milieu de terrain dès cet hiver, le dirigeant parisien a contredit son entraîneur. "Nous disposons déjà de sept milieux de terrain. Il n’y a pas d’urgence pour nous. Ces dernières semaines, avec les blessures de Thiago Motta et d’Adrien Rabiot, Giovani Lo Celso s’est montré très performant". Une erreur de communication entre les deux hommes qui en dit long sur les relations entre l'entraîneur espagnol et son dirigeant. En effet, s'il est de notoriété publique qu'Antero Henrique, depuis son arrivée dans le club de la capitale, cherche activement un piste pour remplacer l'ancien entraîneur de Séville la saison prochaine, le Brésilien a malgré tout réaffirmé sa confiance à « 200 % » envers Unai Emery. L'ancien dirigeant du FC Porto a même tenu à défendre le bilan de son entraîneur, triple vainqueur de l'Europa League avec Seville, pointant ainsi les critiques à son égard n'étant que fruit du travail "de journalistes mal pensants". Il précise également ne pas avoir décidé du futur entraîneur du PSG.