Samir Nasri n'en finit pas de descendre aux enfers. Après ses belles années en bleu, que ce soit du côté de l'Equipe de France ou de Manchester City, le milieu de terrain vient d'être sanctionné de six mois de suspension par l'instance suprême du Football européen. Une sanction qui pourrait avoir des conséquences limitées, puisque l'ancien international français est sans club depuis le dernier mercato hivernal, lors duquel il avait quitté Antalyaspor.
Une condamnation qui intervient pour dopage
Pour comprendre la raison de la condamnation de Nasri, il faut remonter à fin 2016.
Evoluant à cette époque sous les couleurs du FC Séville, Samir Nasri s'était rendu dans une clinique américaine de Los Angeles afin d'y recevoir un traitement intraveineux censé lui faire garder la forme. Problème, la clinique avait tweeté publiquement la venue du joueur dans ces locaux, et l'agence anti-dopage espagnole (AEPSAD) a donc ouvert une enquête afin d'étudier la régularité et la licéité de cette pratique.
Les conclusions sont sans appel : le traitement est interdit, que ce soit en Espagne, ou au niveau de l'UEFA. Samir Nasri n'avait pas reçu l'accord des instances du football, et il a donc agi dans l'illégalité.
Rattrapé par la patrouille, le joueur de 30 ans s'en sort toutefois plutôt bien, puisqu'il écope d'une sanction de six mois de suspension, contre les quatre ans évoqués au tout début de l'affaire. De plus, cette suspension a l'avantage de tomber dans une période où Nasri est sans club.
Une fin de carrière calamiteuse pour Nasri
Après avoir explosé du côté du Velodrome et de l'Olympique de Marseille, Nasri a fait les beaux jours d'Arsenal et de Manchester City. Joueur important en équipe de France jusqu'en 2012, il a toutefois connu des années plus difficiles à partir de ce moment-là. Progressivement écarté de Manchester City, il ne survit pas à l'arrivée de Pep Guardiola sur le banc et est envoyé du côté du FC Séville pour tenter de se refaire une santé.
Une pige que le club andalou n'a toutefois pas jugée convaincante, puisque Samir Nasri a été prié d'aller voir ailleurs, en l'occurrence en Turquie, du côté d'Antalyaspor.
Bis repetita : six mois après son arrivée, le club et le joueur rompent d'un commun accord leur collaboration. Outre une lente descente aux enfers sur le plan sportif, c'est surtout le comportement du joueur qui lui a valu des ennuis par le passé. On se souvient notamment du clash avec Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus, qui a achevé de l'éloigner de l'Equipe de France.
Cette affaire de dopage ne risque donc certainement pas d'arranger les affaires de l'ancien pensionnaire de l'OM. De tels cas ne sont par ailleurs pas si rare que cela, même dans le foot.
On se souvient encore que récemment, Mamadou Sakho avait été contrôlé positif pour une utilisation non autorisée d'un brûleur de graisse. Cette affaire avait en partie contribué à précipiter son départ du Liverpool FC, mais Sakho a pu rebondir du côté de Crystal Palace. Pas sûr que Nasri s'en sorte aussi bien.