Après une remontée en haut du tableau à la fin de la saison 2016-2017, nous avons vu la renaissance de l’OM à travers des résultats positifs et réguliers, des infrastructures correctes, une direction compétente. Les résultats se suivent avec une potentielle qualification en ligue des champions cependant le cap, qui permettrait à Marseille de s’octroyer le titre de « gros » du championnat, serait de gagner contre toutes les équipes.

Le début de saison n’a pas été idyllique avec des victoires poussives, deux défaites dont une qui a fragilisé le projet face à Monaco (6-1), des joueurs mécontents à l'OM, la suite est forcément plus intéressante avec un changement tactique (passage du 4-3-3 à un 4-2-3-1), des individualités qui se mettent en lumière (Luiz Gustavo, Adil Rami, Florian Thauvin), des victoires « élégantes » et même un nul face au PSG au Vélodrome.

Contre toute attente, l’OM se place comme un concurrent direct à la 2ème place avec Monaco et l’OL, avec un « goal-average » au même niveau que ces derniers.

Les matchs deviennent intéressants, on ressent de l’envie et on remarque une unité et non « des individualités », des joueurs qui respectent le maillot et le public (mise à part l’incident Evra à Guimaraes*).

L’aventure Européenne est mitigée avec des résultats décevants à l’extérieur, un banc qui ne permet pas de maintenir autant la pression que les titulaires habituels, des difficultés à imposer un style de jeu, mais la qualification est tout de même acquise (quart de finale face à RB Leipzig, 5 avril prochain), l'OM passe, l'OL coule.

Cependant, malgré une saison intéressante, une ombre persiste, les difficultés face aux « gros » du championnat, une claque face à Monaco (6-1), un nul (2-2), une défaite face à Lyon (2-0), un match nul face aux PSG (2-2) et une défaite (3-0).

Lors de la première confrontation face à Monaco, ce fût laborieux alors que le second match fût attrayant se soldant par un nul.

Lors de l’Olympico, la défaite ne reflète pas le contenu du match car nous n’avons pas eu un Marseille timoré mais entreprenant. Pour la double confrontation lors du Classico, l’OM a joué sans complexe lors du premier match menant à deux reprises mais a cependant vu le PSG égaliser lors des dernières secondes.

Le deuxième match fût sans appel, Marseille a certes joué mais l’écart de niveau entre les joueurs eut raison de l’envie marseillais.

Nous pouvons donc voir que malgré un redressement important et une saison olympienne plaisante, la limite est ennuyeuse pour la ligue des champions.

Comment passer le cap pour atteindre la prochaine étape de l’OM Champions Project ?

Un recrutement est-il nécessaire pour prétendre à de hautes ambitions ? Peut-on réellement considérer l’OM comme une équipe digne de la Ligue des champions, la qualification pour cette compétition ne se faisant qu’en battant les « faibles » et évitant seulement une déconvenue face aux « gros ».

* Le 2 novembre 2017, Insulté par une partie de ses propres supporters avant le coup d’envoi du match Guimaraes-OM, Patrice Evra assena un coup de pied à l’un de ses détracteurs en signe de réponse.