Pour mettre de la bonne ambiance avant d'affronter l'Uruguay en demi-finale, Adil Rami a fait le show face aux journalistes lors d'une conférence de presse. L'unique footballeur à ne pas encore avoir disputé une seule minute avec les Bleus dans cette compétition a "fait le clown" face à des journalistes de tout bord qui voulaient connaître son sentiment sur le parcours de l'Equipe de France, et sur sa vision de l'avenir.

Rami parle de Kylian Mbappé et de Benjamin Pavard

Le défenseur de 32 ans a eu le temps de s'exprimer sur plusieurs sujets d'actualité.

Au sein de l'auditorium du Musée du monastère orthodoxe de la Nouvelle-Jérusalem d'Istra, l'international tricolore a d'abord fait sa propre introduction, mettant tout de suite les choses au clair dans cette première conférence de presse pour lui lors de ce Mondial : "Vous ouvrez vos cahiers, page huit, exercice quatre" Cette première frasque a suffit à faire plier de rire la dizaine de journalistes venus récupérer quelques informations.

Le cas Mbappé a été évidemment au coeur des débats. A ce sujet, Rami dira qu'il a fait "comme dans Fifa". Une façon particulière de décrire la performance du nouvel attaquant phare des Bleus face à l'Argentine en Huitième de Finale. Même sans faire partie du onze de départ voire même des remplaçants choisi par Didier Deschamps, Adil Rami a affirmé qu'il se sentait bien dans ce groupe, qu'il l'aimait et qu'il le soutenait.

Après quelques phrases bien placées sur son collègue, Blaise Matuidi, qu'il a décrit comme moins drôle que lui, le défenseur de l'OM a pris le temps de revenir sur le surnom donné à Benjamin Pavard, "Jeff Tuche". Sur ce joueur, Rami ajoutera qu'il a une "sacrée Tuche de balle".

L'Uruguay en ligne de mire, la victoire possible

Interrogé sur sa croyance en la victoire des siens dans cette Coupe du Monde, le footballeur s'est cette fois montré plus sérieux dans ses paroles. Evoquant une concurrence féroce, il a néanmoins rapidement repris son caractère de "clown" devant les journalistes au moment de choisir entre la Belgique ou le Brésil comme possible adversaire en demi-finale de la compétition.

Le dossier Cavani a également pu être sujet à la rigolade générale dans l'auditorium d'Istra. En plein doute sur sa possible titularisation en Quarts de Finale contre les Bleus, l'attaquant du PSG "démonterait la science" s'il venait à guérir de sa blessure avant Vendredi. C'est un premier rendez-vous avec la presse réussi pour Rami, sous les yeux incrédules de Philippe Tournon, le chef de presse de l'Equipe nationale depuis 1983.