La Belgique s'est imposée ce vendredi soir dans le choc des quarts de finale de ce mondial 2018 qui l'opposait au Brésil (2-1) dans une Kazan Arena survoltée. Une victoire avec autorité et style qui place plus que jamais les hommes de Roberto Martinez Montoliú en position de favori pour soulever le trophée le 15 juillet prochain.
Il faut dire qu'avec du beau jeu en perspective, l'affiche avait nourri de nombreux espoirs chez les amoureux du ballon rond. Des espoirs satisfaits dès l'entame de match, avec les deux formations qui n'y sont pas allées par quatre chemins.
Entre les passes bien senties dans les intervalles et les percutions dans la défense adversaire, les performances étaient bien au rendez-vous.
Et cela, même si côté brésilien, on reconnaît un certain manque d'inspiration. Les Diables rouges poussent donc le quintuple vainqueur de la compétition vers la sortie. Et après Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, c'est au tour de Neymar de quitter la Russie bredouille. Il faudrait avouer que la star du PSG ne se sera pas vraiment révélée sur ses meilleurs jours dans ce mondial.
La Belgique avance tout en finesse
Au fil des matchs qui se suivent, la formation belge montre en tout cas des choses intéressantes sur le terrain, transportant presque toujours son public sur des nuages.
Le déroulé au milieu de terrain de Kevin De Bryne et les attaquantes tranchantes d'Eden Hazard et Romelu Lukaku ont eu raison de toutes les défenses, et celle du Brésil n'y aura pas échappé.
Ce jeu alléchant et par moment redoutablement efficace donne même déjà à certains d'envisager une place en finale et même un sacre pour une génération de talents trop longtemps restés dans la disette en sélection.
Une demi-finale entre deux formations complices
Du côté tricolore comme du côté belge, on se réjouit du choc à venir entre les deux nations amies. Le latéral belge, Thomas Meunier, y est même allé de sa touche personnelle en estimant que la Belgique c'était un peu comme la France. Des politesses qui prendront toutefois fin à l'entame de la rencontre prévue mardi prochain dès 20H, dans un stade de Saint-Pétersbourg chaud bouillant.
En effet, cette première demi-finale ne manquera pas de réunir les nombreux supporters des Bleus et des Diables rouges qui ont fait le déplacement en Russie. Le président français, Emmanuel Macron, a indiqué qu'il serait présent pour soutenir son équipe. De quoi mettre la pression aux Belges.