Ça y est. On l’attendait, Roger Federer l’a fait. En remportant la finale du tournoi de Dubaï, la légende suisse a glané son 100e titre en carrière. Si l’on savait que la barre des 100 allait tomber cette année, on ne savait pas trop où. C’est finalement aux Emirats arabes unis, un endroit qu’il apprécie tout particulièrement qu’il a franchi ce cap symbolique mais tout à fait impressionnant.

8e titre à Dubaï, comme une évidence

Face à un adversaire qui l’avait frustré en huitièmes de finale du dernier Open d’Australie, Federer a pris sa revanche sur Stefanos Tsitsipas.

Et une victoire en finale a toujours une saveur particulière. Pour l’homme aux 20 Grands Chelems, gagner à Dubaï est une habitude. En effet, il y remporte son huitième titre et finalement, soulever ici son centième trophée est somme toute logique. De plus, la ville est un peu sa deuxième maison car Federer passe la plupart de son temps à Dubaï pour se préparer durant l’intersaison. Il y passe également beaucoup de temps avec sa famille. Le Bâlois fait toujours les choses bien alors gagner ici et marquer un peu plus l’histoire n’est certainement pas qu’un hasard.

Le record de Jimmy Connors dans le viseur

100 titres. Le nombre est grandiose tout comme le joueur et l’homme. Il est la preuve d’une incroyable longévité au plus haut niveau.

Pour avoir une idée de la performance, son plus grand rival, Rafael Nadal, en totalise 80 et Novak Djokovic, 73. A 37 ans, Roger Federer règne encore sur le Tennis mondial même s’il ne sera peut-être plus jamais numéro un mondial. Comme il le dit, là n’est pas le plus important à présent. Lundi, grâce à cette victoire, il remontera à la 4e place mondiale.

Federer veut se faire plaisir et soulever un nouveau titre à son âge, un centième qui plus est, le comblera de bonheur. Maintenant se dresse devant lui le record de titres sur le circuit, les 109 tournois remportés par Jimmy Connors. Etant donné le niveau de jeu du Suisse, le record peut tomber. S’il continue de jouer jusqu’à ses 40 ans et remporte trois tournois par saison, Connors sera effacé des tablettes et même si ce n’est pas dans les habitudes de l’Helvète, il pourrait s’aligner dans des tournois ‘mineurs’ (ATP 250) qu’il n’a jamais disputés pour être seul sur le trône. Un trône sur lequel il prend déjà énormément de place depuis des années. Profitons des dernières saisons du maître Federer sur le circuit avant qu'il ne tire sa révérence.