Le Paris Saint-Germain n'est décidément plus loin de vivre un véritable psychodrame en cette fin de saison 2018-2019. Après la désillusion de samedi en Coupe de France face à Rennes, le club de la capitale a cette fois-ci chuté sur la pelouse de Montpellier (2-3). Une défaite amère pour Thomas Tuchel qui voit son équipe enchaîner un troisième revers en moins de trois semaines. La situation n'a en tout cas pas manqué de provoquer la colère du capitaine parisien Marquinhos, qui appelle plus que jamais ses camarades à une reprise en main.
Il faut dire que les choses avaient pourtant bien commencé pour Paris, avec l'ouverture du score d'un dégagement malheureux d'Ambroise Bitolo dans les buts de son gardien à la 12e minute de jeu.
Mais, il sera rapidement rectifié par une mauvaise déviation de Presnel Kimpembe neuf minutes plus tard. Et si Di Maria inscrira un but (62e) après avoir joliment effacé Benjamin Lecomte, les Parisiens n'auront plus vraiment la maîtrise du ballon dans la seconde partie du match. Ils prendront alors deux buts coup sur coup, à la 80e et la 85e minute.
Marquinhos sur les nerfs
La séquence a eu le don de mettre en rogne le capitaine Marquinhos. Celui-ci est apparu abattu et vexé à l'issue d'une rencontre qui semble en passe de conduire Paris un peu plus dans la crise. Le Brésilien reconverti en milieu de terrain espère désormais assister à un sursaut d'orgueil des Champions de France contre les Niçois samedi.
Il le sait, le difficile moment que le club ne pourra être inversé que par la force du mental et du travail : c’est en tout cas le message qu’il a passé à ses coéquipiers dans un entretien au Parisien paru mardi.
Il note en effet qu'il serait trop facile de penser qu'il faille juste attendre que la saison se termine, vu que le trophée est déjà en poche.
L'important, c'est de montrer des visages plus séduisants pour les échéances que le PSG doit encore discuter. Des rendez-vous pour lesquels Kylian Mbappé et Neymar Jr pourraient bien faire l'impasse si la fédération française de Football venait à rendre jeudi une décision punitive pour leurs actions lors de la finale perdue en Coupe de France.
En attendant, hors de question pour la capitale de se laisser faire.
Un collectif au point mort
La direction parisienne entend bien défendre jusqu'à la limite ses deux attaquants vedettes. Aucun doute que Paris vit en ce moment, les semaines plus compliquées depuis le début de son hégémonie sur le football hexagonal. Toujours habitués à voir les adversaires se coucher devant eux, les hommes de Thomas Tuchel laissent apparaître une profonde crise au sein de leur collectif. Et si les déboires du club font déjà bien ses nombreux détracteurs, toute nouvelle défaite pourrait assurément plonger le club dans le chaos le plus total.
A cet égard, la position de confiance du coach allemand coure le risque de se voir sérieusement érodée.
Depuis une semaine, l'ancien de Dortmund a d'ailleurs du mal à trouver les mots pour qualifier le passage à vide que traverse son effectif. La préparation de la saison prochaine s'annonce quelque peu comprise pour le patron de la Ligue 1. Et dans le vestiaire, on concède déjà que les choses ne peuvent pas continuer de cette manière. Il leur reste quatre matchs, et il n'est pas question de continuer à délivrer quatre matchs de "merde" comme dirait Marquinhos.