À la suite de la qualification du Paris-Saint-Germain et de l'Olympique Lyonnais pour les demi-finales de la Ligue des champions, le site de paris sportifs, Winamax avait posté un tweet sur son compte en faisant référence à un titre du groupe de rap, PNL.
Mais alors que Winamax n'avait pas voulu retirer son post, le site a été dans l'obligation de le supprimer après les menaces d'une députée.
Winamax retire son tweet avec ironie
Ce mardi 18 août, l'un des sites de paris sportifs les plus visités de France, Winamax, a publié un message sur son compte Twitter suivi par près de 520 000 abonnés dans lequel il déclare que le tweet qui avait fait polémique il y a quelques jours et jugé homophobe par trois ministres du gouvernement a été supprimé.
Mais, comme à son habitude, le compte qui poste des messages sarcastiques ne voulait pas en rester là et a écrit : "Nous supprimons immédiatement notre tweet "choquant", "abject" et insupportable", tout en joignant le tweet de la députée de la république en marche (LREM), , qui les a menacés dans une lettre envoyée au Premier ministre français, Jean Castex, dans laquelle elle l'encourage à suspendre l'autorisation de proposer des paris sportifs en France à Winamax.
Les deux mots entre guillemets sur la publication du site de paris sportifs sont ceux utilisés par la députée LREM de l'Ain dans sa lettre envoyée au Premier ministre pour demander la suspension de Winamax en France à cause du tweet jugé homophobe.
La Toile s'enflamme et réagit à cette polémique sur Winamax
Cette escarmouche entre le site de paris sportifs et les membres du gouvernement français a énormément fait réagir du côté des réseaux sociaux notamment sur Twitter.
Ainsi, de nombreux internautes ont voulu donner leurs avis sur cette controverse. De ce fait, il y a ceux qui se sont joints aux trois ministres et à la députée : "Courage madame. Je suis prêt a témoigner des menaces de mort et insultes homophobes immondes que je reçois depuis 3 jours en non stop.
Winamax ne modère aucun des propos et ne s'excuse pas. Il faut suspendre leur licence"... "Et surtout ne présentez pas vos excuses a la communauté gay", a commenté un twittos sur le compte Twitter du site de paris sportifs, Winamax.
Mais force est de constater que la majorité des commentaires sur le réseau social est du côté de Winamax : "C'est une attaque directe envers la liberté d'expression sous couvert de prétendue suspicion publicitaire qui ne repose sur rien si ce n'est une interprétation personnelle. Très inquiétant que des députés utilisent leur mandat pour menacer directement des entreprises "... "M. Emmanuel Macron et M. Jean Castex, je propose que cette personne soit démise de ses fonctions car il est clair qu'il s'agit de harcèlement envers le CM de Winamax, qu'elle souhaite priver vos compatriotes de leur liberté de parier et qu'elle salit l'image des fans de Football"..."On a une crise économique qui est plus violente que 1929 et tout ce que vous trouvez à faire c'est prendre la tête à une entreprise privée qui a posté un message sur une plateforme privée.
Quand la démocratie s'effondrera comme en 1933 on saura qui pointer du doigts", peut-on lire en réponse à la publication postée par la députée LREM de l'Ain, madame Olga Givernet.
Cette polémique ne semble donc pas terminée.