Habituée des partenariats et autres placements de produits sur ses différents réseaux sociaux grâce à sa notoriété et son sens avisé des affaires, Clara Morgane aurait peut-être bien aimé éviter cette polémique de fin d'année. Le 3 décembre dernier, l'ancienne star française du X présentait sur Instagram "Le Rose" (dévoilé avant cela le 29 novembre), un champagne rosé sur lequel elle travaillait depuis un moment, en collaboration avec la célèbre maison Charles de Cazanove. Depuis, elle publiait régulièrement des clichés la mettant en scène avec une bouteille de champagne de la cuvée signée "by Clara Morgane".
Mais l'opération a suscité la colère d'un descendant de la prestigieuse famille, qui a saisi les tribunaux.
Le problème ? Que le nom soit "associé à une activité pornographique"
C'est par la voix de son avocat que le comte Loïc Chiroussot de Bigault de Cazanove, 67 ans, a tenu à donner de ses nouvelles à Clara Morgane. Cet homme est le descendant direct du fondateur de l'illustre maison de champagne connue sous le nom de Charles de Cazanove, créée en 1811 : "Ce n'est pas la marque qui pose problème, tente-t-il de tempérer dans un premier temps, c'est que le nom 'de Cazanove' soit associé à une activité pornographique", assure le représentant du comte, qui a lui-même déclaré ne pas "pas accepter ça" pour ses ancêtres, dont il compte bien "protéger" le nom en faisant jouer son "droit patrimonial".
L'avocat demande à la justice à ce que les étiquettes soient modifiées, afin de retirer, vous l'aurez compris, le nom de Clara Morgane, aujourd'hui femme d'affaires accomplie. Ce à quoi la maison Charles de Cazanove a rétorqué, par l'intermédiaire de son représentant, assumer "avec fierté sa collaboration avec Madame Clara Morgane".
Le tribunal de grande instance de Lille a été saisi. L'audience aura lieu le 9 janvier 2018.
Clara Morgane veut "Lui faire parvenir une bonne bouteille"
Clara Morgane, elle, a réagi avec humour à cette polémique dans un message posté sur les réseaux sociaux ce mercredi en fin de journée.
Celle qui est désormais cheffe d'entreprise, mannequin, et chanteuse, a invité le comte Loïc Chiroussot de Bigault à goûter au précieux nectar, duquel elle compte "lui faire parvenir une bouteille afin qu'il puisse passer un bon moment d'émotion libératrice." La belle trentenaire a partagé son étonnement quant à la démarche du descendant de la famille, qui avait vendu le nom ainsi que son exploitation il y a bien longtemps.