Expliquer aux entreprises les procédures et les démarches essentielles pour exporter ou importer les matières premières, tient généralement de certains accords avec la douane et quelques institutions spécialisées dans le commerce extérieur. Le CCERE (centre de commerce extérieur et de relations extérieures) dans son organigramme sectorielle pour la stabilité des affaires, et les procédures nécessaires pour la facilitation des démarches, renvoie essentiellement à l’économie du Cameroun et parallèlement à celle de l’Afrique. Une présentation des fondamentaux du commerce international et de certaines procédures douanières implique grandement les stratégies développées par le CCERE pour assainir le milieu des affaires au Cameroun.

Etant un centre d’accompagnement des investisseurs, il s’évertue à rendre accessible la bonne conduite des démarches administratives, et ainsi de pérenniser ou d’éclairer la plupart des codes de procédures, afin d’obtenir un rendu visible de ses opérations. Certaines entreprises locales ou étrangères présentent certaines difficultés à pouvoir grandir d’une taille critique qui pourtant pourraient leur permettre de se lancer dans le domaine de l’import-export. « De ce fait, le CCERE opte pour une stratégie innovante et ambitieuse,en mettant en lumière les aspects pertinents sur les informations et sur la législation internationale en la matière, de certaines pratiques d’arbitrage, de procédures de différends ayant cours devant les juridictions internationales ou étrangères », comme l’explique habituellement Ibrahim Zakari, le directeur du CCERE.

L’import-export astreint à se développer, fait du CCERE son optimum dans les démarches administratives

Devenu une nécessité dans les procédures administratives, le centre compte informer les potentiels investisseurs à travers différents canaux de communication mis sur pied. Il a été créé un site internet pour obtenir toutes les informations nécessaires, et une boite à suggestion où les intéressés devront laisser des messages sur leurs préoccupations et aux futures collaborations utiles à chacune des procédures.

Ibrahim Zakari, le responsable et directeur du centre, promet une vaste campagne de communication afin d’informer les investisseurs qui ne sont pas souvent accompagnés dans leurs démarches. Mué par son économie grandissante et progressive, le Cameroun espère atteindre un point d’achèvement des plus évolutifs à travers ses nombreux chantiers et ses objectifs pour son émergence horizons 2035.

Le président de la république, son excellence Paul Biya, lors de sa dernière sortie en Italie le 22 Mars 2017, a évoqué les différents paliers de l’économie du Cameroun en parachevant simultanément les échanges et les accords possibles. Sur le sujet, le chef de l’Etat s’est exprimé ainsi : « le Cameroun a essayé, malgré la crise économique, de conduire une économie grandissante qui est résiliente et qui tient 5% de taux de croissance, une inflation autour de 2%, et une dette qui est tout de même assez contrôlée, puisqu’elle est autour de 28% du PIB»

Le CCERE permet d’avoir une meilleure expertise concernant les différents marchés économiques à travers ses objectifs spécifiques

Ayant mis un service de promotion des investissements afin de permettre une valorisation procédurière et juridique, le centre de commerce extérieur et de relations extérieures, propose également des experts professionnels dans les différents domaines applicables.

Il permet d’avoir des expertises professionnelles avec des communicateurs, des juristes, des avocats, et des économistes entres autres. La méconnaissance de certaines entreprises à se confronter à ce centre reste des plus couru, par ailleurs, cette absence est également rencontrée dans de nombreux pays étrangers.

La France, 5e puissance économique mondiale, qui pourtant détient le Crédit d'impôt export et le Label France, et relié au Prêt de développement export mis en place par BPI France et Coface,ne sont connus que d'un peu plus de la moitié des entreprises interrogées sur le sujet. Le Cameroun malgré son économie galopante, espère ainsi dévier ces travers avec l’aide du CCERE.