La COP 25 qui est une plateforme d'évaluation, de suggestion et de propositions sur le climat, adhère de façon factuelle à aider et à œuvrer à la protection de l'environnement. Le but de cette assemblée est aussi de mettre la planète sur une trajectoire de 3,2°C d'ici la fin de ce siècle. Par ailleurs, initialement prévue au Chili, la COP 25 a finalement eu lieu à Madrid (Espagne).

La raison du retrait du Chili a été la crise sociale qui sévit actuellement. Un an plus tôt, le président brésilien Jair Bolsorano avait annulé sa tenue au Brésil. La conférence sur le climat de l'ONU s'est ainsi déroulée du 2 au 15 décembre 2019 à Madrid, sous la présidence du Gouvernement du Chili.

Diminuée par son inertie en 2019, cette rencontre annuelle soulève beaucoup de questions du point de vue des résolutions.

Une COP 25 aux avancées timides

Les efforts ont semblé minces, car plusieurs pays ont montré leur mécontentement. Il s'agissait par exemple de la Chine, de l'Australie, de l'Inde ou encore du Brésil.

La réaction du Brésil à travers son président a été relayée dans les médias. Il a manifestement qualifié ce rassemblement sur le climat de "jeu commercial" pour l'Europe. "Je ne sais pas pourquoi les gens n'arrivent pas à comprendre que c'est juste un jeu commercial", a martelé Bolsorano au sortir d'un point de presse dans sa résidence au Palais d'Alvadora.

L'Europe attentive aux réclamations

Envoyé pour représenter le Brésil, le ministre de l'environnement Ricardo Salles, s'est également dit déçu de la non-application de l'article 6 des accords de Paris. Ceux-ci concernent les mécanismes de marché de crédit carbone. Lesdits accords qui devaient être négociés à cette conférence annuelle, sur les changements climatiques, ont dû être reportés à la COP 26 à Glasgow (Royaume-Uni) en novembre 2020.

Est-ce cette incertitude qui a rendu sceptiques certains pays ? Il est à rappeler que le président américain Donald Trump en 2017, avait annoncé le retrait des États-Unis, à la COP 21 de Paris. Celui-ci avait évoqué la défense des emplois américains, tout en citant son slogan " l'Amérique d'abord ".

Un climat de doute sur la préservation de l'univers mondial à la COP 25

La COP 25 qui a accueilli les témoignages des jeunes de la planète, a notamment fait planer un climat de doute sur la préservation de l'univers mondial. Les changements climatiques qui sévissent dans de nombreuses régions et dans les îles et les presqu'îles, ont été débattus sans véritablement trouver de solution. Les conséquences sont pourtant nombreuses, comme celles de l'augmentation du niveau des océans, la fonte des glaciers, ou encore la canicule qui perturbent l'environnement. La grande problématique ne réside-t-elle pas dans l'éducation et le civisme des populations et des communautés ? Les pays dits du Sud n'ont-ils pas des besoins ponctuels, vu l'extrême pauvreté dans laquelle ils évoluent ?

A quoi a réellement abouti l'engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre (avec les 196 signatures) du traité de 2015 ? En outre, les peuples qualifiés d'indigènes provenant de la grande forêt d'Amazonie, victimes de déforestation, ont eux-aussi clamé leur inquiétude face à cette destruction ravageuse. Leur milieu de vie étant menacé, ceux-ci craignent une perte de leurs valeurs culturelles, environnementales et même ancestrales.

Malgré le fait que près de 80 états aient promis d'accentuer leurs efforts pour 2020, aucune action concrète n'est sortie de cette conférence. Toutefois, dans un processus d'enclencher certaines mesures, l'initiative de la nouvelle commission Européenne affectée par le "Green Deal" demeure un espoir. Celle-ci va permette d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. L'objectif étant de pouvoir donner lieu à une transition écologique radicale en Europe.