Le 3 Mai de chaque année, est commémorée la journée internationale de la presse. En cette journée bon nombre de revendications et de réformes sont mises sur le tapis. Le Cameroun, 146 e sur 180 dans le classement mondial pour la liberté de la presse, reste et demeure parmi les nations dont les libertés d'expressions restent bafouées et violées. Une maison de la presse doit être le lieu de regroupement des hommes de médias, journalistes ou autres acteurs concourant à cette profession de pouvoir s'exprimer, d'échanger, s'évaluer et mettre en place une plateforme de travail nécessaire au bon suivi de l'information.
Dans cette difficulté de pouvoir s'investir amplement dans ce domaine si représentatif, le SNJC (syndicat national des journalistes du Cameroun) a décidé de dénoncer cette méprise dont sont victimes les hommes de médias et aussi d'aplanir le milieu journalistique. Mué d'intentions de restitution et de rétablissement de leurs droits, les membres du SNJC (par le biais du président régional du Centre à Yaoundé, Yannick Ebosse) et de quelques observateurs, ont organisés une rencontre et une descente dans ce lieu devenu vétuste et peu fréquentable, ce 3 Mai 2017, afin de prévenir les pouvoir public de cet asservissement malsain et cet abandon qui roue une fois de plus le métier.
Une presse anoblie implique des réformes consensuelles
Se prévaloir de ses droits et de ses devoirs, détient et prévient la principale cause du combat des syndicats et des associations et assimilées. Le SNJC malgré sa lutte acharnée contre ces malversations se veut libérale, juste, nominative,et légale. Depuis quelques années, il s'implique dans cette lutte acharnée avec le ministère de la communication, en vue d'une réaction positive pour la défense des droits des journalistes et pour la cause de leurs revendications.
A maintes reprises, cette mise en berne du local institué pour la maison de la presse, a fait l'objet de nombreux échanges entre le syndicat national des journalistes du Cameroun, et son ministère de tutelle. En parcourant tour à tour ce local destiné à la presse, l'on aura pu constater son délabrement, une moisissure qui s'est faite propriétaire des lieux, des animaux errants dont les déchets auront permis de déterminer leur présence, et enfin la présence d'individus inconnus qui squatteraient sans préavis ce local dédié à la connaissance.
Une réforme partiale pour un rendu systémique
interrogée sur le sujet, Elise Kenimbeni, membre active du SNJC, aura porté sa réflexion pour une collaboration avec le Ministère de la communication et non celui d'un bras de fer et opterais pour un dialogue pluriel afin que les hostilités cessent. Les droits des journalistes étant constamment bafoués, le travail du syndicat demeure l'unique recours à la valorisation et à la prévention des droits des hommes de médias. Le Dialogue entre ces deux entités devrait se mouvoir dans cette optique de rassembler, de trouver des solutions, d'aplanir le milieu, et de défendre certaines inégalités. Cette journée internationale de la presse devrait être le symbole de la justice, du respect de la déontologie, du travail et de l'étique.
Chaque journaliste ou homme de médias devrait se considérer comme un citoyen jouissant de ses droits sans pour autant être mis en cause par les abus en tout genre. Une réhabilitation ou un nouveau local devrait être fonctionnel dans le but de permettre aux hommes de médias et du Journalisme de se retrouver et d'avoir un local bien à eux.