Il y a un an, Donald Trump faisait trembler l'Amérique sur ses bases. Le 8 novembre 2016, au terme de l'une des campagnes les plus âpres de l'histoire des États-Unis, l'homme d'affaires devenait le 45ème président des USA en battant Hillary Clinton à la surprise générale. La Démocrate, qui avait remporté le vote populaire, s'est inclinée avec moins de grands électeurs que son adversaire. Les contestations des supporters de Clinton n'y ont rien fait : c'est bien Donald Trump qui a succédé à Barack Obama. Un Trump qui s'était lancé dans la campagne républicaine sans avoir a priori aucune chance.
Beaucoup pensaient même à un canular. Mais l'ancien animateur de télévision a su défaire un à un ses opposants pour aujourd'hui occuper le fauteuil de la Maison Blanche. « Chaque Américain aura l'opportunité de réaliser son plein potentiel. Les hommes et les femmes oubliés de notre pays ne seront plus oubliés », n'avait pas manqué de promettre Donald Trump juste après sa victoire, qui avait suscité l'inquiétude dans le monde entier, y compris pour certains chefs d’États, devant le caractère parfois imprévisible du nouveau leader américain, adepte de Twitter et des phrases chocs. Un an après, force est de constater que Donald Trump est resté fidèle à sa ligne de conduite.
L'Obamacare, l'échec de Donald Trump
L'une de ses premières actions en tant que président des États-Unis a été de mettre en place une interdiction de voyage pour un certain nombre de pays. Un « travel ban » qui a été dénoncé vertement, car jugé comme discriminatoire envers les musulmans. Cette loi de Donald Trump a donc fini au tribunal, tout comme celle interdisant aux personnes transgenres de servir dans l'armée.
Intransigeant, le président des USA l'a également été en matière d'immigration, approuvant un plan visant à réduire de moitié l'immigration légale et à la rendre « basée sur le mérite ». Il a également appelé à la fin du programme de loterie concernant l'attribution des visas. Une annonce intervenue après l'attentat terroriste qui a tué huit personnes à New York la semaine dernière.
Comme il l'avait annoncé lors de sa campagne, Donald Trump entend mieux contrôler les frontières américaines et lutter contre le terrorisme. Malgré les mesures mises en place, ce n'est pas un grand succès pour le moment, puisque des attentats continuent d'avoir lieu sur le sol américain.
Donald Trump actif à l'international
La première année du président américain c'est aussi celle d'un échec, celui du remplacement de l'Obamacare. Mesure phase du mandat de Barack Obama, le système de santé a été jugé comme « une catastrophe » par l'actuel occupant de la Maison Blanche. Depuis son élection, Donald Trump met en avant la nécessité d’abroger l'Obamacare et de le remplacer par un autre système. Mais le sujet n'avance pas au Sénat.
Les Démocrates sont fermement opposés au projet de Trump, et même chez les Républicains, la question divise. En difficulté en politique intérieure, l'ancien homme d'affaires s'est logiquement tourné vers l'international pour affirmer sa force. Le président américain n'a ainsi pas hésité à se retirer de l'Accord de Paris sur le climat, au grand dam d'Emmanuel Macron, qui avait appelé Donald Trump à revoir sa position. La première année de Trump, c'est aussi la tension des relations entre les États-Unis et la Corée du Nord. Donald Trump, toujours aussi actif sur Twitter, et Kim Jong-un ont multiplié les petites phrases, faisant désormais craindre un conflit entre les deux pays. Une première année très active donc pour le 45ème président des Etats-Unis, qui a souligné qu'il allait désormais « passer la vitesse supérieure ». Ça promet !