Hier, jeudi 11 janvier 2018, lors d'une réunion à la Maison Blanche, des témoins anonymes ont rapporté que Donald Trump a tenu des propos déplacés et injurieux envers Haïti et les pays d'Afrique. Une déclaration grossière et insultante qui n'a pas échappé aux plus grands médias américains !
Un président raciste
Ce n'est un secret pour personne, Donald Trump qui tente d'interdire la publication d'un livre polémique, un homme d'affaire richissime et républicain qui a accédé au pouvoir il y a un an, a majoritairement été élu par l'Amérique profonde blanche.
En effet, ses mesures radicales annoncées lors de sa candidature à la présidentielle en 2016 visant à réduire l'immigration, en promettant de construire un mur entre les Etats-Unis et le Mexique ou en menant des actions pour empêcher les musulmans d'entrer dans son pays par exemple, ont séduit bon nombre d'américains. Malgré un discours réactionnaire, isolationniste et nationaliste, Trump remporte la victoire face à la démocrate Hillary Clinton, contre toute attente. Dès son investiture, le 45ème président des Etats-Unis signe une série de décrets controversés qui projettent de réduire l'immigration. Tout au long de cette première année de mandat, le milliardaire enchaînera les déclarations jugées sexistes et racistes.
Mais hier, les propos rapportées lors de négociations à la Maison Blanche pour trouver un accord sur l'immigration dépassent tout entendement...
La fin du programme de protection DACA ?
Selon les grands journaux médias tels que le New York Times, CNN et le Washington Post, Trump qui menace la Palestine se serait exclamé : "Pourquoi voulons-nous que tous ces individus issus de pays de merde (shithole’ countries) viennent aux Etats-Unis ?" en faisant référence aux pays d'Afrique, mais aussi à Haïti et au Salvador, lors d'une réunion qui avait pour but de réunir les sénateurs républicains et démocrates afin de trouver un accord pour régulariser la population des "dreamers", autrement dit des jeunes immigrés arrivés illégalement aux USA lorsqu'ils étaient très jeunes.
Pendant le gouvernement de Barrack Obama, ce dernier avait mis en place le programme de protection DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals) en 2012, mettant à l'abri 800 000 personnes en interdisant leur expulsion du territoire américain. Ce programme permettait également à ces clandestins d'étudier et de travailler aux Etats-Unis.
Mais depuis son élection, Donald Trump tente de limiter les entrées dans son pays. Le 5 septembre 2017, le nouveau président américain a annoncé qu'il mettait fin au programme mis en place par son prédécesseur. Luis Gutierrez, un membre démocrate du Congrès, a vivement réagit aux propos du président Trump: "Nous pouvons maintenant affirmer à 100% que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs inscrits dans notre Constitution". Voilà qui est dit !
Trump attacks protections for immigrants from ‘shithole’ countries in Oval Office meeting - @WashingtonPost https://t.co/qGbq3kLH52 #heretostay #twill
— Luis V. Gutierrez (@RepGutierrez) 11 janvier 2018
Vers une immigration sélective ?
Et c'est lors de cette fameuse réunion que Trump s'est dit ouvert à une abolition à condition que les sénateurs démocrates valident son projet de mur érigé à la frontière mexicaine et suppriment le programme d'attribution de 'green cards' par tirage au sort.
Pour le président américain dont les petites manies ont été révélées par son entourage, les Etats-Unis ont plutôt besoin d'immigrants venant de pays tels que la Norvège. Suite au scandale naissant après ces tristes paroles prononcées par un chef d'Etat, la Maison Blanche n'a pas démenti, bien au contraire. Un porte--parole a régit en déclarant : "Donald Trump ne cessera de se battre pour le peuple américain. Tout comme d'autre pays qui privilégient une immigration au mérite, le président porte son combat sur une solution continue qui rendrait les Etats-Unis plus puissant en recevant des personnes prêtes à contribuer à notre économie, à notre société et à s'intégrer à ce grand pays qui est l'Amérique !"