Celui qui devait être opposé à l'actuel président russe, pour les élections de ce dimanche 18 mars, a été exclu de la course. En effet, Alexeï Navalny a été déclaré inéligible par la Commission électorale en raison d'une condamnation pour une sombre affaire de détournements de fonds. Un acte dénoncé par le rival de Vladimir Poutine comme étant une orchestration de la part de son opposant pour l'empêcher de se présenter aux élections présidentielles de Russie. Mais qui est Alexeï Navalny ? Voici 5 choses à savoir sur l'ennemi numéro un de Poutine :
1. Agent de la CIA
Devenu expert dans la lutte anti-corruption, cet avocat et blogueur a obtenu une bourse de six mois à Yale (Etats-Unis) en 2010.
Depuis, il est soupçonné par le pouvoir russe d'être un agent de la CIA.
2. Corruption
Au cours de sa carrière, Alexeï Navalny devient le porte-parole des actionnaires qui sont très souvent floués par les malversations des patrons de sociétés. En 2010, il crée le Fonds de lutte contre la corruption et en profite pour accuser Vladimir Poutine de faire partie du groupe "d'escrocs et de voleurs" de son pays.
3. Canard
Le canard en plastique que brandissent fièrement les manifestants, est devenu le symbole de la lutte anti-corruption en Russie. Le clin d'oeil vient d'un documentaire consacré à la fortune du Premier ministre, Dmitri Medvedev, qui est l'heureux propriétaire de propriétés, de yachts, de ignobles, mais aussi d'une datcha luxueuse comprenant un chalet pour abriter des canards.
Symboles de la manif contre la corruption à l'appel de #Navalny, des baskets et un canard en plastique en référence à Medevedev #Moscou pic.twitter.com/7kB6iVaxCP
— Mandraud Isabelle (@mandraud) 26 mars 2017
4. Youtubeur
Les vidéos 'coup de poing' dans lesquels il accuse le pouvoir russe de corruption cartonnent sur le web. Aujourd'hui, la lutte anti-corruption par tous les moyens est devenu sa priorité.
5. Justice
Navalny a été condamné 7 fois à des peines administratives pour avoir pris part à des manifestations, puis surveillé pendant un an. En 2014, il est accusé de détournements de fonds aux dépens du groupe Yves Rocher, et condamné à 3 ans de colonie pénitentiaire avec sursis.