La fête est finie. La Chine vient d’annoncer la Censure effective des vidéos parodiques de toutes sortes. Ainsi, la République Populaire de Chine interdit désormais la diffusion sur internet des vidéos qui « distordent ou parodient » la littérature classique chinoise comme l’art ou les parodies de programmes médiatiques. Un pas en arrière pour la liberté d'expression dans ce pays qui voit en ce moment la mise en place progressive d'une dictature instauré par Xi Jinping, le Président chinois.

La Chine est remontée face aux blogueurs

Ces vidéos parodiques sont devenu récurrentes ces dernières années.

Certains blogueurs chinois se mettent à poster régulièrement des vidéos parodiques afin de dénoncer la main mise de l’État Chinois sur les médias. Alors que la Chine n’y va pas de main morte lorsqu’il s’agit de censure, voila que ces petites parodies sont désormais interdites, selon une mesure estimé « extra urgente » à laquelle les citoyens chinois doivent se soumettre dès son annonce.

Voilà la vidéo qui a peut-être dépêché le gouvernement chinois à établir une mesure radicale, celle montrant une jeune journaliste qui se révèle fortement agacée lors d’une conférence du Palais du Peuple de Pékin. Cette vidéo a donné naissance à énormément de parodies sur le web qui n’ont pas manqué de devenir virales.

Désormais, les blogueurs chinois sont contraints de parler de « la belle culture traditionnelle chinoise » dans leurs posts, selon les nouvelles directives imposées par le pouvoir en place.

La liberté d’expression sur internet est plus que comprise dans ce pays passé maitre dans la censure depuis l’élection de Xi Jinping, en passe de devenir le nouveau dictateur chinois en conservant le pouvoir à vie.

Xi Jinping ou le nouveau visage de la dictature en Chine

Cette mesure a sans doute beaucoup à voir avec la récente soif de pouvoir de Xi Jinping, qui a aboli la limite de durée d’un mandat pour pouvoir diriger le pays d’une main de fer jusqu’à sa mort.

Le Président chinois avait déjà fait parler de lui en Occident, et souvent comparé à Mao, alors qu’il avait décidé de censurer plusieurs expressions sur Weibo (le Facebook chinois) comme la volonté d’exprimer son mécontentement sur le réseau social ou encore les termes « lois constitutionnelles ».

Xi Jinping s’est largement illustré depuis son arrivée au pouvoir en 2013 par un renforcement de la censure, et la protection coûte que coûte des valeurs du régime, quitte à priver son propre peuple de la liberté d’expression, si chère à nos sociétés occidentales.