Le commerce extérieur pressent immanquablement cette défection qu'ont les institutions internationales à facilement se mouvoir dans le secteur de l'Economie. Le CCERE (centre de commerce extérieur et de relations extérieures), dans cette optique de valoriser et d'impacter les échanges entre ces institutions internationales et le Cameroun, soumet, propose et accompagne les potentiels investisseurs dans leurs démarches administratives. Ayant un statut de régulateur lié à l'accompagnement des investissements, le centre qui est situé à Douala a déjà fait ses preuves dans le domaine du commerce extérieur et du monde des affaires.
À sa tête, le charismatique et discret directeur Ibrahim Zakari fait fonctionner l'entreprise d'arrache-pied avec son équipe de professionnels au quotidien, pour un rendu équitable des données économiques de son pays le Cameroun.
Le Camerooon Business Forum qui s'est tenu le 12 Mars 2018 à Douala, a vu les opérateurs économiques du secteur privé se réunir pour un échange conceptuel et réformiste des travaux en session plénière. Les PME (petites et moyennes entreprises) présentes, ont tenu à mettre en exergue le non fonctionnement de la Banque Agricole pourtant accordée par le chef de l'État son excellence Paul Biya en 2011. Dans cet enchevêtrement, la banque aurait du être dotée d'un capital de 10 milliards de francs CFA, visant à subventionner ces opérateurs économiques du secteur privé.
N'eût été cette articulation essentielle au développement agro-pastoral, il a été constaté que la COBAC a rejeté le dossier concernant l'ouverture de ladite Banque Agricole, faute d'arguments nécessaires. Sachant que le secteur agricole représente une croissance exponentielle dans plusieurs pays dans le monde, cette annulation a mis à mal le rendement de production agricole du Cameroun et même en Afrique.
Toutefois, le premier ministre monsieur Philémon Yang, a annoncé qu'une solution serait envisageable dans les prochains mois, en arguant sur un éventuel paiement de la dette de l'État. Selon les statistiques révélées, cette dette envers les PME camerounaises se chiffre à 750 milliards de francs CFA. Cette info a été dévoilée par le mouvement patronal des Entreprises du Cameroun (ECAM) en vue de permettre à ces PME de pouvoir envisager une nouvelle approche dans le secteur de la production et de la vente.
Face à cette dénonciation, il a été constaté que les impayés de la dette de l'État approchaient les 415 milliards de francs CFA jusqu'à nos jours. La BC-PME (banque des PME) mise sur pied pour aider ces entreprises du secteur privé, menace de fermer suite à de nombreux manquements comme son incapacité à pouvoir subvenir aux besoins des demandeurs affiliés.
Un forum essentiel face aux prochains défis
Le CCERE est de plus en plus présent dans le milieu économique des actants du secteur privé, et la 9e session du Cameroon Business Forum a accueilli avec brio la participation de ce centre. En effet, suite à la dette contractée par l'État à l'encontre des PME camerounaises, il a été conclu un accord visant à procéder à un éventuel remboursement.
Celles-ci pourraient commencer à recevoir les 200 millions au courant de l'année 2018. D'un autre côté, la dette intérieure du pays avoisinant les 670 milliards devrait également être remboursée cette même année, car elle serait classée sur le compte des dépenses courantes, liées au remboursement des emprunts contractés auprès des institutions financières. Ceci sans toutefois oublier ceux du système bancaire, et des entreprises publiques intérieures.
Le commerce extérieur étant de mieux en mieux structuré, les plateformes numériques voient une fois de plus leurs empruntes impacter le positionnement de ce vaste secteur économique. Le CCERE, lui-même doté d'un site internet performant, propose différentes options qui misent sur le suivi des échanges et sur l'installation des potentiels investisseurs au Cameroun.
Par ailleurs, le "Cameroon Trade portal" qui se rapproche également d'un portail des opérations de commerce extérieur, à été présenté le 6 Mars 2018 en présence de monsieur Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du commerce et du ministre des forêts et de la faune.
La plateforme "Cameroon Trade portal" s'est penchée sur ses différentes fonctionnalités effectives. Les rubriques telles que les "Services en ligne", " Procédures", ou encore "Statistiques" ont fait l'objet de présentations avec des référencements dans chacun de leurs domaines. s'arrimer aux nouvelles technologies a également survolé une partie des problématiques évoquées lors de ce forum axé sur le commerce extérieur et l'équilibre de la balance commerciale du Cameroun. Le CCERE, en bon élève, a une fois de plus tiré le drap de son côté, en participant à cette rencontre cruciale pour les prochaines batailles économiques du pays des lions indomptables.