La commission nationale anti-Corruption du Cameroun (Conac) compte dorénavant un numéro vert pour toute alerte en composant le 1517. Sur ce, il a été convoquée une conférence de presse concernant les propos luminaires du président de la Conac à l'occasion du lancement des nouveaux outils de communication de l'institution. Le 24 Avril 2018, le président de la Conac le Révérend Docteur Dieudonné Massi Gams, s'est exprimé devant la presse au siège de cette institution au Palais des Congrès de Yaoundé. L'attribution de ce nouveau numéro vert gratuit (1517) commis pour les alertes, va permettre à tout citoyen camerounais de pouvoir dénoncer toute forfaiture allant à l'encontre de la loi relative à la corruption.

Le Cameroun et même l'Afrique commence peu à peu de se doter des outils modernes pour sa communication de dénonciation à travers divers outils électroniques et modernes. À cet effet, l'ART (agence de régulation des télécommunications), et les maisons de téléphonies telles que MTN ou Orange Cameroun entre autres, ont permis cette collaboration avec ce nouveau numéro vert qui reste toujours dans la gratuité.

"Dans le combat contre la corruption, nous devons donner à chaque citoyen et citoyenne la possibilité de dénoncer systématiquement tout acte de corruption, au lieu de le subir en silence ou en observateur passif", a rappelé le Révérend Massi Gams dans son discours. L'année 2018 déclarée comme année de lutte contre la corruption par l'Union Africaine, s'adosse aussi sur la volonté politique avérée du président de la République son excellence Paul Biya, qui a dit que la lutte contre la corruption se poursuivra en s'intensifiant.

Le 1517 aux abois des dissidents hors la loi

Ce numéro gratuit d'utilité publique est accessible à tous les appels venant des opérateurs de téléphonie dont les réseaux couvrent le territoire national. Ayant commencé la production des microprogrammes intitulés "Espace Conac Alerte", la Conac diffuse ces petites programmes sur la CRTV (Cameroon Radio and Television), grâce aux espaces offerts par monsieur Charles Ndongo directeur général de cette télévision nationale.

L'importance de diffuser ces messages à la CRTV est de pouvoir informer la population des dangers de la corruption et la sensibiliser sur les conséquences socio-juridiques ainsi que les moyens d'éviter ce fléau.

Le magazine radio "Espace Conac" est donc diffusé tous les samedis sur les ondes du poste national de la CRTV. En télé "Espace Conac" est diffusé sur la CRTV et Canal 2.

Concernant la newsletter qui est mensuelle, elle est distribuée dans l'ensemble du territoire national. Le site internet de la Conac, lorsque les travaux seront finis, offrira la possibilité de dénonciation et contribuera à l'information des journalistes et de tous les citoyens et citoyennes camerounais, des actions que mène cette institution et la mobilisation qu'elle attend d'eux.