Ce Mardi 7 Août 2018, le conseil électoral "d'elections Cameroon" (ELECAM) à l'issue de l'examen des dossiers de candidature à l'élection du président de la république du 7 Octobre prochain, a examiné et reçu en réunion de session de plein droit, la publication de la liste des candidats retenus pour prendre part au scrutin. Le délibéré a été arrêté du conseil (à l'unanimité de l'ensemble des membres) pour la liste des candidats ayant remplis les conditions de dépôt de dossier pour cette ultime élection présidentielle. Les dossiers reçus ont été au nombre de 28, toutefois, le candidat du parti politique MERCI (mouvement pour l'émergence et le réveil du citoyen) Mr FEUZEU Isaac, a introduit une lettre formelle de désistement, ce qui a ramené le nombre à 27 candidats.
De ce fait, sur les 27 candidatures déposés, 18 ont été rejetées (pour divers motifs au regard des dispositions du code électoral) et 9 reçus.
Les candidats retenus sont les suivants : Paul Biya du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais), Garga Haman Adji de l'ADD (Alliance pour la démocratie et le développement), Kamto Maurice du MRC (Mouvement pour la renaissance du Cameroun), Libii Li Ngue Cabral du parti Univers (union nationale pour l'intégration vers la solidarité), Matomba Serge Espoir du PURS (Peuple uni pour la rénovation sociale). Les quatre derniers partis sont ceux de : Muna Akere Tandeng du FPD (Front populaire pour le développement), Ndam Njoya Adamou de l'UDC (union démocratique du Cameroun), Ndifor Afawi Frankline du MCNC (mouvement citoyen national camerounais) et enfin Osih Joshua Nambangui du SDF (Social democratic Front).
9 candidats prêts à briguer la présidentielle
Le début officiel de la campagne au Cameroun est prévu pour le 24 septembre 2018. Cette course effrénée à la porte du palais d'Etoudi, verra ces préposés candidats à cette présidentielle de 2018, glaner chacun leurs programmes politiques avec leurs équipes de communication sur toute l'étendue du territoire.
En outre, certains candidats assez exhaustifs et déterminés, ont eux déjà commencés les pré-campagnes avec les descentes massives sur le terrain dans plusieurs régions, pendant que d'autres sillonnent et envahissent les médias. La particularité de cette élection a vue la participation de deux jeunes candidats de moins de 40 ans que sont Libii Li Ngue Cabral et Matomba Serge Espoir.
Depuis la lecture des candidats reçus, la visibilité de cette annonce commence peu à peu à faire son effet avec la publication d'un communiqué de presse du SDF par le candidat Osih Joshua Nambangui. Ensuite celle du passage très attendu en cette soirée (21 heures) du 7 Août 2018, du candidat Libii Li Ngue Cabral à l'émission "La grande interview" sur la célèbre chaîne de télévision privée Canal 2 international (émit sur le bouquet Canal Sat Cameroun à la fréquence 301).
Une présidentielle camerounaise aux couleurs de l'innovation
Malgré l'absence de femmes pour cette élection présidentielle de 2018, les formations politiques telles que le FPD d'Akere Muna, le RDPC de Paul Biya, ou encore le PURS du jeune Matomba Serge Espoir, comptent en grand nombre la présence du genre féminin en leur sein.
A cet effet, on peut rencontrer des personnalités telles que madame Alice Sadio (Secrétaire général de la plateforme "Pour une nouvelle république" qui soutien le FPD et présidente du parti AFP), qui marque sa présence en tant que leader d'opinion, lors de ses descentes sur le terrain ou lors de ses nombreuses formations en leadership féminin.
"Le peuple camerounais sait la bataille que notre parti, le Social Democratic Front (SDF), parti du changement a mené pour assurer une totale indépendance de cet organe ainsi que des élections totalement libres ". Cet exprimé dans cet extrait du communiqué le candidat Osih Joshua après l'annonce reçue de sa formation politique.
Il est à rappeler que conformément aux dispositions de l'article 129 du code électoral, les potentiels requérants (concernant la publication des candidats) disposent d'un délai maximum de deux jours au plus, et ce dans le cadre de la saisie du conseil constitutionnel si nécessaire.