L'élection présidentielle 2018 au Cameroun a eu de nombreuses réactions venant de tous les bords et ce avant même que le conseil constitutionnel ne proclame les résultats. De nombreux observateurs venus d'Afrique ont pu aider au bon déroulement de ce scrutin qui pour l'instant se déroule chaque 7 ans. La MISCA PDBG (mission internationale de la société civile africaine pour la paix, la démocratie et la bonne gouvernance), a commis une déclaration préliminaire de l'observation de la présidentielle du 7 Octobre 2018 en république du Cameroun. Cette déclaration s'est faite le 10 Octobre 2018 à l'hôtel Hilton de Yaoundé, et ce face à une pléiade d'hommes et de femmes de médias.

Le Cameroun traversant une échéance politique quelque peu trouble, voit son électorat et ses citoyens de plus en plus investis dans cette énorme élection présidentielle.

Cependant, la toile s'est quelque peu secouée depuis quelques jours, ceci par des déclarations de "faux observateurs" de l'ONG internationale Transparency International. Dotée de sa qualité d'organe responsable et près des citoyens du monde, l'ONG Transparency International a déjà fait l'objet de nombreuses récriminations à tel point que le MRC (mouvement pour la renaissance du Cameroun) du professeur Maurice Kamto, a demandé l'ouverture d'une enquête publique sur ces faux agents de Transparency International lors de sa conférence de presse du 10 Octobre 2018 à Yaoundé à son siège de Nlongkak.

La MISCA PDBG dans son ultime apanage pour la surveillance effective de l'élection du Cameroun s'est donc affrétée en "organe régulateur" durant sa déclaration, afin de donner une image différente des observateurs africains.

Le scrutin présidentiel n'a pas eu de failles selon la MISCA PDBG

Etant dans une posture impartiale, la MISCA PDBG dans son énoncé a clairement remercié les citoyens camerounais et la participation responsable des électeurs durant ce scrutin présidentiel.

Suite à l’invitation du Gouvernement de la République du Cameroun, à travers le Ministère de l’Administration Territoriale (MINAT)) et le Ministère des Relations Extérieures (MINREX) et ce dans le droit fil de la régularité des élections, la MISCA PDBG a dument participé à l’observation de la présidentielle du 7 octobre 2018 en République du Cameroun.

Sa véritable mission a consisté en la supervision de ladite élection, conformément aux standards et principes internationaux en la matière en vue d’une avancée notable de la démocratie au Cameroun, et en Afrique. Par ailleurs, le chef de l'Etat camerounais, son excellence Paul Biya, par décret N° 2018/391 du 9 juillet 2018, avait annoncée la tenue de l'élection présidentielle au Cameroun pour le 7 octobre 2018 et pour ce scrutin uninominal majoritaire à un tour, le décret a précisé que les bureaux de vote soient ouverts sur toute l'étendue du territoire de 8 heures à 18 heures. Ce qui a été fait dans les normes selon la MISCA PDBG.

La mission se réjouit de l’ambiance générale de convivialité et de fraternité marqués par les animations des tous les états-majors par des caravanes qui s’entrecroisaient sans anicroche durant les 15 jours de campagnes.

En outre, la MISCA PDBG a noté que dans les régions du NOSO (Nord-ouest et Sud-Ouest) marquées par l’incursion des groupes terroristes, les bureaux de vote ont eu un timing spécial dans l’ouverture et la fermeture de commun accord avec les parties prenantes, à cet effet, elle salue le professionnalisme d’Elecam (Elections Cameroon) et de toute son équipe.

La transparence et l'esprit responsable des Camerounais ont mené à bien cette élection

Selon ses estimations, la MISCA PDBG assure que près de 55% des femmes inscrites sur les listes électorales ont pu participer à cette échéance politique. Toutefois, elle dénote un nombre restreint de jeunes qui pourtant durant la campagne, ont démontré leur participation dans les meetings de campagnes.

Entre autres, la mission qui est descendue sur le terrain suggère le port d’un gilet à l’effigie d’Elecam, ainsi que des badges des membres des bureaux de vote qui auraient dû être numérotés à chaque agent. La MISCA PDBG a également apprécié le fait que ce scrutin ait drainé beaucoup d’observateurs internationaux et citoyens, et ce au regard du rôle de pacification et de facilitation de certaines couches de la société civile durant cette élection.

Globalement, la mission félicite le haut commandement militaire et de sécurité pour le professionnalisme dont il a fait preuve et les encourage à l’abnégation et la perspicacité dont ils en sont les garants. Aucune entrave ou bavure militaire n'aura été notée de ce côté.

Le Chapitre III du Titre XI du cadre juridique applicable au scrutin présidentiel au Cameroun dispose en ses articles 284 aux alinéas 1 et 2 suivant : « L’Etat participe au financement des campagnes électorales et référendaires par la prise en charge de certaines dépenses des partis politiques ou candidats en lice» et la participation de l’Etat aux dépenses visées à l’article 1 visé est inscrite dans la loi des finances de l’année de l’organisation de la consultation électorale ou référendaire ».