Paris, siège de l’OCDE, octobre 2018 : une conférence portant sur la régulation de la concurrence fiscale au niveau mondial réunit la fine fleur des fiscalistes de la planète. Pour clore l’événement, une intervention portant sur la thématique « Faut-il taxer les robots ? » est prévue. Du haut de ses 11 ans, Carlie Weinreb, la conférencière, s’avance face au public.

Nullement impressionnée par l’assemblée, la toute jeune Canadienne prend la parole. Devant ses parents présents parmi le public, gestuelle maîtrisée à l’appui, elle développe une démonstration précise et bien rodée.

Son étonnante prestation attire l’attention du public, de la presse et des réseaux sociaux davantage qu’aucun intervenant avant elle.

Contribuer au fonctionnement de la société par la taxation des robots

Selon de nombreux experts, des robots capables de réaliser les mêmes tâches que des travailleurs humains seront à même de remplacer ces derniers dans de nombreux métiers, à relativement brève échéance. De quoi vivront alors les personnes, peu ou moyennement qualifiées, ainsi privées d’emploi ? Sachant que, jusqu’ici, seuls les humains s’acquittent de l’impôt, qui assurera le financement des écoles, hôpitaux et infrastructures ?

Carlie Weinreb expose ses interrogations, mais ne prétend pas détenir de réponse définitive.

Évoquant la possibilité d’une taxation des robots ou de leurs propriétaires, elle suggère à l’OCDE de réfléchir à la question. Dans le public, des dizaines de personnes filment la jeune Canadienne ou la prennent en photo. Comme lors de chacune de ses interventions, sa prestation est loin de passer inaperçue.

Conférencière fiscaliste depuis l’âge de six ans

La jeune fille n’en est pas à son coup d’essai. De conférences en talk-shows, Carlie Weinreb intervient auprès de spécialistes de la fiscalité comme du grand public depuis ses six ans. Sa manière toute personnelle d’aborder des sujets sérieux tranche singulièrement avec son très jeune âge.

Ce paradoxe a façonné son personnage médiatique, lequel commence à lui valoir une certaine réputation.

Il faut dire que Carlie a été à bonne école. Sa mère est enseignante et son père expert-comptable. Celui-ci lui a très tôt appris le calcul à l’aide d’exemples concrets issus de son domaine de compétence : calcul de TVA dans les magasins, commissions de carte bancaire ou différences de change. La jeune surdouée des chiffres s’est ensuite piquée de curiosité pour les questions de fiscalité. Depuis, elle crée régulièrement l’événement lors d’émissions ou de conférences portant sur ces questions.