Que ne dirait-on pas de cette dame bien connue du public camerounais ? Menue, cette femme de tête au tempérament de gazelle n'en démord pas lorsqu'il faut évoquer le volet culturel du Cameroun et même celui d'Afrique. D'ailleurs dans son pays elle est même surnommée "Miss Festival de Cannes". Il s'agit bien de Laurentine Georgette Assiga, journaliste camerounaise qui après 10 ans en service à la SOPECAM, a su faire rayonner l'univers culturel camerounais. En effet, employée depuis plusieurs années par la SOPECAM (société de presse et d'édition du Cameroun), elle officie depuis 10 ans comme chef du service des magazines Nyanga et Week-end Sport et Loisirs.
Happée par ses nombreuses activités, elle a mis un sur pied une plateforme (en 2012) qui regroupe tous les journalistes culturels au Cameroun. Il s'agit du "Réseau des journalistes culturels du Cameroun".
Axant ses initiatives autour de la Musique, la Mode, l'art plastique, la littérature, la sculpture et même les arts nouveaux (body painting, Performance, slam...), elle a su les mettre en évidence. Le réseau qu'elle a mis sur pied regroupe la crème de la crème des médias et de professionnels de la communication dans un cadre culturel bien élaboré. L'objectif de cette plateforme est de rassembler tous les chefs Desk culture, blogueurs, art de vivre, ceci dans le but de favoriser le partage de l'information, de lobbying dans les médias influents du Cameroun.
Ce réseau compte aujourd'hui près de 250 membres. Ce 24 juin 2019, elle a donc dignement fêté ses 10 ans dans ce milieu si prisé de la mode, des people et de la culture.
La culture au-delà des frontières
Toujours souriante et très avenante envers ses confrères et amis, Laurentine Assiga, déborde d'énergie et de projets. Cette journaliste devenue internationale, milite pour un journalisme citoyen et une presse responsable.
Selon cette férue des instances créatives de ces vecteurs d'émotions, la culture est le parent pauvre des rédactions, ce pourquoi il faudrait lui donner sa véritable place. Accordant un attachement viscéral pour la mode, il n'est pas anodin de la retrouver membre du jury ou relation presse de plusieurs événements liés à cette catégorie d'art.
Elle s'est souvent retrouvée être dans le comité d'organisation des évènements tels que K-walk, Annual Show, Mboa's fashion design, Fashion week Yaoundé, ou du Forum des Métiers de la Mode et du Design entre autres. Diplômée de l'ESSTIC (école supérieure des sciences de l'information et de la communication), elle compte 19 ans de carrière à son actif. La présidente du Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun, ambitionne de voir son réseau grandir et devenir une référence en Afrique en matière de culture et de communication.
Laurentine Assiga où l'art du vivre ensemble
Sous cet air chaleureux et de bonhomie vit une femme au grand cœur qui est toujours à l'écoute de son prochain. Chrétienne confirmée, cette jeune femme affable met Dieu au centre de ses préoccupations.
D'un tempérament doté de conciliation, il n'est point curieux de la voir au centre de dissensions entre deux ou plusieurs personnes afin de ramener un climat d'apaisement. Cette mère de famille arbore fièrement son appartenance pour une politique culturelle adéquate pour son pays. Elle a régulièrement collaboré avec le Minac (Ministère des arts et de la culture) dans cette initiative visant à revaloriser ce secteur parfois mis à l'écart des réformes institutionnelles. D'ailleurs ce 1 mai 2019, elle a reçu le prix de "meilleur employé", lors de la célébration de la fête du travail.
Laurentine a également créé un blog (amazingworld237.canalblog) où sont traitées avec emphase les sujets ponctuels sur la vie des people et ses points de vues (journalistiques) sur la gérance multiculturelle dans ce secteur.
Ce pourquoi elle demeure la première journaliste camerounaise accréditée pour couvrir le festival de Cannes (de 2014 jusqu'à nos jours). Elle a également été présente au Grand Prix de F1, au Monaco Yatch Club et à la Monte Carlo Fashion Week. La marque déposée Laurentine Assiga qui connait une ascension fulgurante, réserve sans doute de nouveaux challenges dans les mois à venir.