Le jeunesse demeure le fleuron du développement et de la croissance dans toutes sociétés. Viabilisé par cette assertion séculaire, elle s'appuie substantiellement sur des problématiques et des stratégies courantes de développement et de gestion participative. Le CNJC (Conseil national de la jeunesse du Cameroun) de par ses attributions, s'est vu implanter une nouvelle initiative d'attache aux valeurs citoyennes de la jeunesse camerounaise. Il s'agit de l'initiative "Not too young to run Cameroon" (pas trop jeune pour oeuvrer au Cameroun) pour la pleine participation des jeunes à la prise de décision.

La cérémonie s'est déroulée ce mardi 19 novembre, au siège du CNJC sis au quartier Nouvelle Route Omnisport à Yaoundé, en présence de certains leaders politiques, d'Elecam, de l'UNESCO, du Minfopra, des membres du CNJC et des organisations de la société civile. Fadimatou Iyawa Ousmanou, présidente du CNJC a fixé les objectifs de cette nouvelle plateforme pour sensibiliser la jeunesse camerounaise à participer au processus électoral, à s'inscrire sur les listes et surtout à accomplir son devoir de citoyen.

Le CNJC au coeur de cette initiative

Durant la cérémonie, la présidente du CNJC a notamment porté son attention sur le taux assez élevé de jeunes qui commencent simultanément à s'intéresser à la politique depuis l'élection présidentielle de 2018.

Par ailleurs, estimant que cette frange de la société est peu informée ou parfois dépolitisée, ce nouveau concept est nécessaire pour que les 70% que représentent la jeunesse camerounaise soient mis en avant. L'initiative va éventuellement permettre à cette jeunesse de pouvoir faire des choix démocratiques et parallèlement de pouvoir participer au prochaines élections législatives et municipales fixées au 9 février 2020.

Cette initiative vise également à encourager et à sensibiliser ces jeunes dans le but de les pousser à s'engager dans la vie politique. Dans son discours de présentation, Fadimatou Iyawa Ousmanou a aussi évoqué le fait de pouvoir accepter l'idée du Fair-play électoral (éviter les discours haineux sur les réseaux sociaux et les fausses propagandes).

De ce fait, une campagne pour le Fair-play électoral sera lancée. Elle va suivre avec des caravanes, des tournées de sensibilisation et des passages successifs dans les médias.

La Jeunesse accompagne le 'Not too young to run Cameroon'

Le "Not too young to run Cameroon" va former 500 jeunes qui s'impliqueront dans les bureaux de votes (scrutateurs, observateurs...) durant ces municipales et législatives de 2020. Il va aussi permettre de mener un plaidoyer au Conseil Electoral, pour la représentation des jeunes pour qu'un quota de 30% soit validé et entériné comme la loi cadre. Cette plateforme souhaite, outre mesure, que l'Etat accepte que les jeunes puissent voter dès l'âge de 18 ans.

L'initiative va éventuellement conduire un plaidoyer à l'international (Système des Nations Unis, l'Union Africaine, organisations internationales...), au Sénat et à l'Assemblée Nationale.

Les leaders politique tels que Cabral Libii, Joshua Osih, ou encore Serge Espoir Matomba, ont tour à tour salué cette initiative et encouragé la jeunesse à plus d'actions en politique. "Je souhaite plus d'engouement des jeunes au processus électoral. 2018 a révélé un frémissement de la participation des jeunes et je souhaite que 2020 confirme ce que j'ai qualifié de frémissement. J'espère rencontrer plus de jeunes inscrits sur les listes électorales pour les législatives et municipales de 2020", a déclaré Cabral Libii président du PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale).