Les attaques de terroristes sont monnaie-courante des les régions du NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest) et de l'Extrême-Nord. De ce fait, le Cameroun a pris plusieurs mesures et dispositions, afin de palier à cette dépendance à l'anarchie et l'implémentation de certains séparatistes.

Par ailleurs, les réseaux sociaux jouent un rôle de désinformation dans certains cas d'attaques ou de diffusions de l'information. C'est ainsi que le 15 février 2020, les réseaux sociaux ont fait état d'un massacre perpétré par l'armée camerounaise la veille. Selon ces mêmes réseaux sociaux, ces actes auraient été perpétrés contre les populations de Garbuh dans l'arrondissement de Ndu, au Nord-Ouest dans le département du Donga-Mantung.

L'armée camerounaise tient à faire des éclaircies

Face à ces fausses allégations et accusations, certains activistes des réseaux sociaux et propagandistes de fausses nouvelles, ont visiblement partagé ce massacre de femmes et d'enfants, tout en accusant les FDS (Forces de Défense et de Sécurité). Le Ministère de la Défense (Mindef) du Cameroun a donc tenu à faire des clarifications afin que nul n'ignore la véracité des faits.

Pour ce faire, le Ministre Délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, dément formellement ces allégations mensongères. Il a précisé à la lumière des informations méthodiques et professionnelles qu'il s'agit purement et simplement d'un malheureux accident qui est survenu dans cette région.

Elle peut ainsi être classée dans un registre de conséquence collatérale des opérations de sécurisation en cours dans les régions du NOSO.

Le Cameroun pour le retour à la vérité

Dans cette présentation, une groupe de 6 éléments des FDS (14 février 2020), composé de 4 militaires et de 2 gendarmes renseignés par des repentis, ont fait une descente pour une approche de reconnaissance à pieds, au travers d'une habitation de Garbuh.

Cette habitation transformée en camp de base logistique fortifié pour le stockage de marchandises illicites et de réceptions des armements et munitions de tous calibres, est à l'usage de la revente des plusieurs stupéfiants.

Une riposte est aussitôt lancée et a permis de mettre hors d'état de nuire 7 terroristes présents dans cet antre illégal.

En outre, les combats se sont poursuivis jusqu'à l'explosion de plusieurs contenants de carburant . Ce qui va provoquer un violent incendie qui va malheureusement se propager dans les habitations voisines. Ce feu fera ainsi plusieurs victimes dont 1 femme et 4 enfants, loin de ce qui est véhiculé dans les réseaux et médias sociaux.

Cependant, d'anciennes photos de 4 terroristes dans le département de la Mezam (en 2019) ont fait leur apparition comme étant ceux de Garbuh où apparaissait également une femme. Les autorités camerounaises compétentes ont donc ouvert une enquête approfondie autour de ce regrettable incident. Elle a notamment été confiée à la Gendarmerie Nationale et à la Sécurité Militaire, et les conclusions de cette enquête feront éventuellement l'objet d'une large diffusion.