Le confinement fait de nombreuses victimes collatérales. En effet, si on compte des milliers de décès liés à la pandémie, il y aussi d'autres dommages qui sont causés par le Coronavirus. On peut notamment penser aux personnes atteintes de cancer qui sont trop faibles pour reprendre ou continuer un chimiothérapie, on peut aussi citer ces infirmières qui souffrent et parfois se suicident ou encore les violences conjugales et bien d'autres. Si on pense dans un premier temps aux violences faites aux femmes et aux enfants, les hommes battus aussi sont pris pour cible et dans certains pays comme au Maroc, les violences faites aux hommes sont en fortes hausses.

Confinement : un mari préfère dormir dans son garage

L'information a été révélée sur le site lesiteinfo, qui met en avant une interview du président de l’Association de défense des maris victimes de violences conjugales, Fouad El Hamzi, qui parle du nombre de plaintes déposées par des hommes battus. En effet, au Maroc, comme dans de nombreux pays du monde, le confinement est imposé à la population pour lutter contre la propagation de la pandémie. Comme il le détail dans son interview, pour certains hommes la situation devient très difficile à vivre, certains préfèrent dormir dans leur garage, d'autres sont pris pour des punching-ball par leur femme, un autre pense que sa femme tente de l'"ensorceler".

Dans de nombreuses familles, il y a des enfants et les certaines femmes s'accapareraient le droit d'éduquer les enfants et mettraient en place un comportement contradictoire à toute pédagogie, le père n'a alors plus aucun droit de regard sur l'éducation des enfants du domicile. S'il est difficile de connaitre le nombre exact, en France, près de 70 000 hommes seraient victimes de violence conjugale.

Violences conjugales et confinement, comment le gouvernement s'organise?

Malheureusement, avec le confinement, les violences conjugales sont en hausse. En effet, le gouvernement, par l'intermédiaire du ministre de l'intérieur, Christophe Castaner, a annoncé que le nombre d'actes de délinquance était en basse, mais que celui des violences à domicile était lui en hausse.

En soit, cela parait tout a fait logique compte tenu du fait qu'il n'est pas possible de sortir de chez soi. Ainsi, afin de lutter contre cette forte croissance des violences, les femmes ont désormais la possibilité d'avertir leur pharmacien si elles subissent des actes de violence de la part de leur mari.

Enfin, malheureusement, les actes de violence sur les enfants sont eux aussi présents. Il y a quelques jours, une professeure de musique de Nogent-Sur-Marne, s'est rendu de son plein gré au commissariat de Police. Elle a présenté d'une vidéo d'elle où elle effectue des actes sexuels sur son bébé de six mois. On rappelle à nos lecteurs, qu'il est possible de dénoncer des actes de violence auprès des forces de l'ordre.