Depuis l'élection présidentielle de 2018 au Cameroun, certains jeunes ont peu à peu commencé à s'intéresser à la politique et notamment à leur participation à ce jeu dont ils semblent particulièrement séduits. Les formations politiques bien que multiples, s'affirment de plus en plus à travers leurs communicants et mettent ainsi en exergue cette palette revigorante qu'offre ces jeunes citoyens en quête d'idéologie et de matérialisation institutionnelle.

Martial Bessala, communiquant du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), jeune citoyen camerounais, chercheur à l'Université de Yaoundé 2 en Droit Public Fondamental, et leader associatif et culturel, est de ce ceux là qu'on croise le plus souvent dans les médias locaux.

Armé de son verbe et de sa vivacité plurielle, cet esthète du déterminant et de l'analyse progressive, permet sans contrainte lors de ses sorties, de résumer conceptuellement cet attentisme qu'il voue sans failles à sa sororité politique qu'est le RDPC.

"Le RDPC aujourd'hui se présente comme le socle granitique à la fois des aspirations politiques, sociales,culturelles et économiques d'une nation en construction et qui aspire au développement dans tous ses aspects. Il est l'immense château d'où partent toutes les ambitions politiques des rivières et fleuves politiques du Cameroun. Je crois même qu'il a beaucoup inspiré des entrepreneurs politiques en dehors du Cameroun. En bref, c'est un grand éléphant politique la preuve certains prédisent et souhaitent sa chute pour espérer en sortir avec un morceau pour agrémenter leur buffet politique. Pourtant on devrait bien protéger ce bien politique national à nous bâti par le Président de la République S.E. Paul Biya. Ce n'est pas pour rien qu'un sage homme politique a utilisé l'image du 'Grossiste'' et du 'Détaillant' de sa posture.

En tant que jeune homme politique et communicant de mon parti, je demande à la jeunesse d'adhérer massivement dans les partis politiques au Cameroun et de préférence dans le RDPC. Contrairement aux idées véhiculées, la politique se fait avec des jeunes, par des jeunes et pour des jeunes. Les conditions peuvent paraître difficiles pour des jeunes par ce que en majorité sans emplois et situations sociales escomptées, mais on a toujours quelque chose à donner à son parti politique, à son entourage et à son pays. La jeunesse camerounaise a toujours été au centre des victoires engrangées par notre nation. Du sport à l'innovation en passant par la culture, l'intelligentsia et la diplomatie et autres secteurs, elle a honoré le pays. Elle est l'héritage du Cameroun et elle constitue les héritiers des efforts consentis par des générations devancières. C'est donc à elle de bâtir le destin et le devenir du Cameroun. Elle n'a pas de place dans le "spectatorat" mais plus dans l'actionnariat", a commenté ce dernier.

Une posture partisane et revendiquée par cet albâtre de la jeunesse engagée du RDPC

Face à son parti de prédilection (qui est d'ailleurs le parti de la majorité au Cameroun), de nombreuses autres formations politiques sillonnent la courroie de cet échiquier politique, notamment celles de l'opposition. Une opposition qui se veut quelquefois incitative voire incisive lorsqu'il faille mettre sur le tapis ses devoirs et revendications.

Selon Martial Bessala, cette autre frange politicienne ne s'arrime pas toujours aux égards des permutations régaliennes des institutions.

"Personnellement, je catégorise l'opposition camerounaise actuelle après la belle épopée politique des années 1990. Elle se subdivise matériellement en trois grands groupes essentiels. Le premier est celui qui regroupe des hommes et femmes majoritairement jeunes qui sont conduits par une appréciation utopique, fictionnelle et 'virtualisationnelle" du jeu politique. Les plus malins les manipulent certainement vers une direction qui n'a rien à voir avec les enjeux d'un Cameroun qui a une évidente direction historique.

Ils confondent le site politique virtuel à celui réel. Le deuxième groupe est celui constitué de citoyens qui ne veulent afficher leur proximité de sociologie politique ni avec le groupe extrémiste de gauche sus évoqué encore moins avec celui qui est le mien. Mise donc dans l'agitation et le populisme pour essayer de créer un troisième pôle politique. Sauf que c'est extrêmement difficile par ce que la cible de ce populisme est extrêmement limitée. Et le dernier groupe est constitué d'hommes politiques qui en réalité n'existent que par leur passif pour certains et leur légalité pour d'autres. Bref il est d'une sagesse que même le plus grand 'marketiste' au monde ne réussira à vendre des œufs pourris. Voilà pourquoi le RDPC reste leader au Cameroun", a continué celui-ci.

Le RDPC, parti leader et d'avenir

Ambitieux et prêt à en découdre avec ce suivisme dont le camp d'en face n'en tire pas profit (selon ses dires), Martial Bessala opte quant à lui à une redynamisation de la politique politicienne, ceci pour que la jeunesse soit bien plus engagée. "En politique mes ambitions tournent autour de l'amélioration des conditions de vie de mes concitoyens autant que faire ce peut. Mon plus grand bonheur sera toujours de voir la majorité des camerounais vivant dans une plus grande dignité.

Sur ce, je travaillerai toujours jusqu'à la limite de mes possibilités à aider le maximum de personnes à sortir de l'obscurantisme social et de la sous humanisation sociale qui tend à empêcher bon nombre de nos concitoyens à percevoir le positif de leur biotope quotidien. Conséquence, ils sont instrumentalisés par les extrémistes politiques. Donc je suis à la disposition de ma nation qui à chaque moment de son histoire peut solliciter un de ses fils pour le servir. Mais j'ai appris à donner plus de valeur et de considération au futur qu'au passé. Donc le temps et l'histoire conduiront toujours mes desseins tracés par le créateur suprême", a terminé ce communicant impétueux du RDPC.