Tout n'est pas noir ou blanc. Et ce serait presque l'hôpital qui se moque de la charité ! Le 31 janvier 2017, Le Progrès annonçait les bons résultats de l'année 2016 du centre hospitalier de Montgelas. Une bonne santé, si l'on peut dire, puisqu'en matière hospitalière au plus il y a de malades au mieux se portent les établissements. L'activité a augmenté de 6%, explique Gaëlle Dessertaine à l'occasion de la présentation des voeux.
Les urgences ont connu une forte venue de patients alors que la maternité présente un bilan stable. Stable mais dans une période de dénatalité. Et puis cette maternité affiche des chiffres importants depuis quelques années. Si un dossier mérite les félicitations du jury, dans cette ville, c'est certainement celui-là. Des félicitations à partager, entre la Municipalité givordine emmenée par le maire, Martial Passi, l'ancien directeur Serge Malacchina et bien sûr les autorités hospitalières. Non seulement la maternité présente des chiffres flatteurs mais, en plus, elle jouit désormais d'une très belle image.
Le centre hospitalier annonce un personnel de 550 agents, soit un nombre plus important que celui de la Ville. Toujours dans Le Progrès, la directrice indique: " Cet hôpital possède une offre très importante de soins externes, sur lesquelles nous allons bientôt largement communiquer, en éditant des plaquettes informatives à l’attention de la population ». Et d'évoquer « la nécessité de la prévention et du dépistage », sur des disciplines médicales comme la cardiologie, l’urologie, la gynécologie ou l’endoscopie digestive. La maternité fêtera bientôt ses 70 ans. Et les anciennes Givordines se rappelleront sans doute des époques où celle-ci était nettement moins humaine.
Tout n'est pas noir ou blanc.
L'affaire Fillon continue. Les députés savent que les remontées du terrain seront assez difficiles, ce week-end. Georges Fenech, député de la XIème circonscription du Rhône, sera peut-être présent, sur le marché de Givors demain comme la semaine passée. Dans cette commune, il assuma des fonctions de conseiller municipal, là où les habitants ont le choix, actuellement, entre affaires nationale ou locales. Une affaire de famille aussi, celle dite de la soeur du maire et puis ces notes de frais également commentées après publication par la presse régionale et lyonnaise. Tout comme François Fillon, le maire de Givors, Martial Passi est présumé innocent. Sa soeur, aussi. Le conseiller municipal DVG, Mohamed Boudjellaba a écrit, lui, à Martial Passi le 31 janvier 2017.
"Vous faites l’objet de poursuites devant le tribunal correctionnel de Lyon pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de la nomination de votre sœur à la fonction de DGS à la ville de Givors..." explique t-il notamment. "...
Boudjellaba: Le conseiller attend t'il une réaction de certains de ses collègues... de la majorité ?
Compte tenu de ces faits d’une extrême gravité, je vous demande expressément de faire inscrire à l’ordre du jour du prochain conseil municipal du mardi 7 février une délibération permettant à la commune de se constituer partie civile dans cette affaire...". Sa requête a peu de chances d'aboutir. Mais en délivrant copie à chaque conseiller municipal, Boudjellaba souhaite sans doute provoquer un début de réaction de la part de certains.
Givors: La Majorité municipale uniforme ?
`Car si dans le camp Fillon, des fissures sont pour le moins visibles, aujourd'hui, à notre connaissance dans la majorité municipale tous "semblent rester droits dans leurs bottes" pendant cette période qui sème très nettement le trouble dans la population. Un peu comme s'il n'y avait au sein de la Majorité qu'une ligne, celle du maire.