Les Gouvernements précédents, qu’ils soient de Droite, qu’ils soient de Gauche, n’ont pas pris les bonnes mesures pour éponger la dette abyssale de la France, qui, rappelons-le, se rapproche des 100 % du PIB après une hausse de 62,3 Milliards d’€uros ! De plus, la situation s’aggrave car notre Pays vit de plus en plus dans la gabegie, dans le gaspillage, dans le clientélisme, dans la corruption… Au même moment, selon le Journal du Net du 23 juillet 2017, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 06 % sur un mois à 3494100. Le 8 septembre 2016, on aura constaté que plus d’un million de personnes ont basculé dans la pauvreté Selon la 22ème édition du rapport annuel sur l’état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre, publiée le 31 janvier 2017, près de 4 millions de personnes sont mal logés ou sans logements.

Mais, est-ce que le Gouvernement Philippe aura la volonté d’inverser cette tendance désastreuse, tout en luttant efficacement contre le chômage, la pauvreté, le mal et non logement, la stagnation des salaires, des allocations sociales, des minima sociaux, des pensions de retraite… ?

L'Etat ne devrait avoir le droit d'emprunter qu'à la Banque de France.

Eh oui ! Il est urgent d’entreprendre une autre politique ! L’Etat ne devrait avoir le droit d’emprunter qu’à la Banque de France. Des mesures économiques devraient déjà être entreprises dans les ministères : il faudrait réduire le nombre de collaborateurs exerçant dans les cabinets ministériels. D’ores et déjà, ne serait-il pas possible de supprimer purement et simplement le trop coûteux Conseil Economique Social et Environnemental ?

A l’évidence : Oui ! Dans les Régions, est-il utile de continuer à conserver un Conseil Economique, Social et environnemental régional ? A l’évidence : Non !

Conserver la réserve parlementaire, tout en la confiant aux caisses de l'Assemblée Nationale et du Sénat...

Il faut conserver la réserve parlementaire, tout en la confiant directement aux caisses de l’Assemblée Nationale et du Sénat : les parlementaires de ces deux assemblées seraient libres de choisir les bénéficiaires de ces dotations ; cependant, ce seraient les services comptables des deux assemblées qui seraient, au vu des rapports fournis par leurs parlementaires, chargés de délivrer les dotations [1].

La gestion de la réserve ministérielle, devrait, en vertu de l’Article 20 de la Constitution de la Vè République [2], être confiée à l’Assemblée Nationale, qui en assumerait le contrôle total.

Contrairement aux eurodéputés, les députés et les sénateurs, qui sont les employeurs de leurs collaborateurs (attachés parlementaires…), touchent une somme mensuelle qui leur permet de rémunérer ces derniers.

Or, il serait beaucoup plus logique, tout en laissant, aux députés et sénateurs, les choix dans le recrutement et la direction, que ce soient les Caisses de l’Assemblée Nationale et du Sénat, qui aient la responsabilité de rémunérer ces collaborateurs, de leur fournir leurs fiches de paie [3], pourvu qu’ils travaillent exclusivement et réellement dans ces deux Assemblées. Pour les collaborateurs des députés et des sénateurs, qui travaillent uniquement dans les circonscriptions ou dans leurs partis politiques, la responsabilité de leurs rémunérations devrait être entièrement confiée à leurs familles politiques.

L’Etat ne devrait plus financer les centrales syndicales, sachant qu’elles ne devraient vivre que de la cotisation de leurs adhérents.

Il faudrait revoir le financement des partis politiques : en effet, est-il normal que l’Etat, via les contribuables, participe à leur financement ? L’Etat ne devrait plus financer diverses commissions inutiles qui se sucrent sur le dos du contribuable : un contrôle sévère devrait être entrepris pour permettre un meilleur financement ! La liberté de la Presse ne s’achète pas : il faut supprimer les subventions destinées aux Médias, tout en leur conservant les avantages acquis

Mais, qu’il soit permis de rêver, pour que toutes ces réformes voient le jour !

[1] Avantage indéniable : effectuer un contrôle efficace sur la délivrance de ces dotations.

[2] « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50 »

[3] Avantage indéniable : effectuer des contrôles renforcés et efficaces sur les rémunérations des collaborateurs et sur leurs présences effectives auprès de leurs parlementaires.