Déjà les adeptes de ce parisianisme ambiant, de cette pensée unique, qui hantent les salons parisiens, nous obligent à utiliser des mots (qu’ils veulent nous imposer à la place de ceux qui existent dans nos dictionnaires), à féminiser les fonctions, les mandats politiques[1]…, nous prenant, nous citoyens, pour des personnes à qui il faut enseigner le bon usage des mots… Or, voila que, dans nos salons parisiens, une nouvelle race émerge : les Repentis, qui, très certainement autour d’un verre et de petits fours, s’excusent des fautes commises par la France tout au long de son Histoire !
La France doit assumer son Histoire, Ses anciennes colonies doivent faire de même.
Ainsi, à l’initiative de Louis-Georges Tin, Président du Conseil Représentatif des Noirs de France (CRAN) et Louis Salin-Molin, Philosophe, plusieurs personnalités demandent que le nom de Colbert, Ministre de Louis XIV, soit retiré de l’espace public (noms de rues, d’établissements scolaires… débaptisés, statues déboulonnées), au prétexte qu’il fut un acteur de la légalisation de l’esclavage des Noirs. A ce compte-là, d’aucuns pourraient exiger que le nom de Jules Ferry, Ministre de la IIIè République, et, surtout initiateur de l’école obligatoire et de sa gratuité, soit retiré de l’espace public, au prétexte qu’il fut un ardent défenseur et artisan de la colonisation… Or, ces deux hommes, figures marquantes de notre Histoire n’ont pas, comme Maurice Thorez, Jacques Duclos…, trahi la France au profit de l’Allemagne nazie.
Alors, doit-on demander pardon, faire acte de repentance[2], dans tous nos rapports avec les autres Etats ? Non ! La France doit assumer son Histoire. Ses anciennes colonies, elles aussi, doivent faire de même !
"Débaptiser les rues ou les écoles Colbert, c'est idiot"
« Débaptiser les rues ou les écoles Colbert, c'est idiot », a estimé Eric Brunet, le 20 septembre 2017,dans son émission ‘’Radio Brunet’’ sur RMC Radio.
Comme cela est vrai, d’autant que l’Histoire ne doit pas être réécrite par n’importe qui ! Les Historiens, eux seuls, peuvent l’écrire, la commenter, l’analyser, ce, de manière à ce que les horreurs passées ne se reproduisent pas !
[1] « Le gouvernement français intervint une première fois en 1984 avec la création d'une commission de terminologie relative à cette question et présidée par Benoîte Grroult, par la publication, en 1986, d'une directive sous l'impulsion d'Yvette Roudy, alors ministre des Droits de la Femme » (sources Wikipedia in « Féminisation des noms de métiers en français »).
[2] Lors de son passage à Alger, le 14 février 2017, le Candidat Emmanuel Macron a qualifié la colonisation de « crime », de « crime contre l’humanité » et de « vraie barbarie », alors qu’il était interviewé par la chaîne algérienne Echorouk News (information reprise par lemonde.fr dans son édition du 15 février 2017)