Le mot « Histoire » est un héritage de la langue grecque, du mot « historia », qui veut dire « enquête ». Ainsi, le fait de faire des recherches, d'enquêter sur les connaissances de nos ancêtres est la base de cette science. Le mot est apparu dans la langue française vers le douzième siècle pour relater les événements marquants de la vie d'une personne.

Avant l'invention de l'imprimerie, les faits historiques ont été transmis par la tradition orale. Les mentors enseignaient aux apprentis les base de la connaissance. Les Grecs sont les premiers à avoir tenus de véritables registres historiques avec les œuvres d'Hérodote et de Thucydide environ cinq siècles avant Jésus-Christ.

À l'époque contemporaine, les personnes spécialisées dans ce domaine sont nommées des historiens. Ces derniers ont pour tâche d'enquêter sur le passé en faisant des recherches basées sur des faits historiques dans les contextes des différentes sociétés étudiées. En général, l'historien base ses connaissances par l'entremise de documents d'archive et de recherches sur le terrain.

Cette science est très importante pour les sociétés car elle représente la mémoire collective d'une nation. L'histoire permet à une civilisation de ne pas répéter les mêmes erreurs à deux reprises. Elle crée des références pour les dirigeants qui peuvent appuyer leurs décisions sur des faits historiques parfois.

Bien que basée sur des faits, la science de l'histoire n'est pas considérée comme une science dure ou exacte. C'est une science sociale ou humaine. Elle est dite sociale comme elle porte sur l'étude de l'Homme. Plusieurs scientifiques peuvent débattre sur l'objectivité de l'histoire. Il est difficile pour une personne de relater des faits sans en donner son appréciation personnelle. Ainsi, plusieurs prétendent que la mémoire collective est basée sur le point de vue des historiens passés et non sur des faits.

Pour une société, il est important de connaître ses racines afin de comprendre son environnement et c'est la raison d'être des historiens.