Le débat à propos des vaccins fait rage depuis déjà quelques semaines. La proposition de l'exécutif d'augmenter le nombre de vaccins obligatoires pour les enfants ne fait pas l'unanimité. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a remis de l'huile sur le feu ce lundi 22 octobre au micro d'RTL. Pour elle, les enfants non à jour de leurs vaccins au 1er janvier 2018 ne rentreront plus à l'école.

Les 11 vaccins ou pas d'école

C'est bien 11 vaccins qui seront nécessaire aux enfants dorénavant pour pouvoir être accepter à la crèche ou encore à l'école. La ministre de la santé s'exprime sur un ton sévère :" Je dis aux parents : c'est obligatoire, vos enfants ne rentreront plus à l'école ou en crèche s'ils ne sont plus Vaccinés". Ce choix du gouvernement s'explique selon elle par la volonté de l'Etat de protéger des enfants de virus mortels qui pourraient mettre d'autres enfants en danger.

Mais en réalité les motivations du gouvernement semblent bien différentes.

Les réelles motivations du gouvernement

Il est déjà important de souligner que rien ne justifie scientifiquement la nécessité d'imposer de nouveaux vaccins à nos enfants. Pourtant la décision a été prise le 4 juillet par Macron sans aucune concertation avec des experts de santé. Par ailleurs nous pouvons ajouter, au vu de l'histoire, que plus de vaccins ne garantissent pas forcément une réduction des risques de la mortalité due à la maladie visée. Ainsi bien que depuis 1988 le nombre de vaccins contre la rougeole n'a cessé d'augmenter le nombre de décès dû à la maladie n'a lui pas diminué. Ce qui interpelle beaucoup d'experts c'est plutôt les liens de Macron avec les puissants du monde laboratoire.

Les vaccins représentent 20% de leurs chiffres d'affaire et bientôt plus. Sans aller jusqu'à la théorie du complot de Big Pharma on imagine néanmoins sans difficulté que cette nouvelle mesure a plus qu'un intérêt de santé. Les 9 vaccins qui seront rendus obligatoires représentent 25 à 40 doses ce qui est loin d'être négligeable et nous incite à réfléchir sérieusement sur la question.

A cela s'ajoute les risques de réactions des enfants aux vaccins. D'ailleurs il semble incohérent de prescrire à tous les enfants un même nombre de vaccins compte tenu que chacun possède un système immunitaire réagissant différemment. Comme bien souvent depuis l'investiture d'Emmanuel Macron les français auraient bien aimé un réel débat sur la question. C'est donc dans un flou total que sort de nouveau gagnant le gouvernement. Quoiqu'il en soit cette nouvelle mesure ne va pas arranger les affaires de la sécurité sociale.