Les animaux fanstastiques 2 : Les crimes de Grindelwald, opus très attendu de cette nouvelle saga entamée par J.K Rowling ainsi que David Yates, réalisateur en chef de la franchise Harry Potter depuis l'adaptation de Harry Potter et l'Ordre du Phénix, divise déjà énormément la critique et le public.

L'action se déroule six mois après le premier film Les Animaux fantastiques et met en scène un Grindewald, bien plus impressionnant que dans le premier film, qui s'évade. On suivra ses agissements, ainsi que ceux de Norbert Dragonneau, qui, malgré lui, va devoir retrouver Croyance avant Grindewald.

Un film bancal

Et là va être le premier problème du film...Son scénario. Bien trop bancal, Yates nous emmène d'un coin à l'autre de Paris sans que l'histoire avance réellement, sans que l'on aboutisse à quelque chose, tout en installant une multitude de' sous intrigues' qui ne seront pas utiles dans ce film là (peut-être dans le prochain ?). Les informations s'enchaînent et perdent le spectateur. Le récit n'avance que dans la dernière demi-heure du film par l'intermédiaire de Grindelwald, grand point fort du film (interprété par un Johnny Depp vraiment très bon).

Si David Yates nous avais habitué à une réalisation à l'esthétique très sombre, il ne déroge pas à la règle; au point que les premières scènes soient difficiles à comprendre à l'image.

Une intrigue enfin installée

Le premier opus avait le mérite d'installer un univers; Yates installe une intrigue dans celui-ci. Entre mystère de famille (Lestrange), quête de pouvoir (Grindelwald) et d'identité (Croyance); le film nous plonge dans ce que tout fan de cet univers attendait. La force du film est d'avoir adapté des personnages forts, avec une personnalité correspondant à leurs âges, comme Dumbledore ou Grindelwald.

Le directeur de Poudlard parait beaucoup moins sage que dans la saga originale; on y découvre ici les origines de son esprit torturé (la mort de sa soeur par exemple). On installe aussi un Grindelwald, certes en quête de pouvoir, mais bien plus "humain" qu'un Voldemort, un méchant plus nuancé qu'à l'accoutumé dans cette saga mais extraordinairement puissant.

La relation entre ces deux personnages est finalement, le bon point et le point central du film.

Dragonneau n'est que très peu utile à l'intrigue, tout comme les personnages secondaires installés dans le premier opus. C'est là où le film perd en qualité; puisqu'il semble ne pas savoir quoi faire de ces personnages là. On retiendra aussi la présence de beaucoup de personnage de l'univers précédent, pas toujours très utiles mais initiative qui ravira les fans. Ce film est bien plus pour les fans que pour les autres spectateurs qui pourraient bien se perdre dans toutes ces intrigues.

L'univers du premier opus passe clairement en second plan et laisse place à un opus plus mature, plus adulte et bien plus sombre.

Au final, le film Les Crimes de Gindewald s'avère être un film sur l'intéressé, un prélude avant une bataille que nous attendons tous.