Saint Seiya. Série d'animation japonaise absolument cultissime créée par Masami Kurumada et diffusée au Japon entre 1986 et 1989, Saint Seiya est oeuvre phare, un phénomène de société. Ayant connu un énorme succès au Japon avec ses 114 épisodes au total, l'oeuvre s'est aussi exportée avec brio au sein du Club Dorothée en France mais aussi dans tout l'occident. Fort de sa jolie côte populaire, Saint Seiya s'est vu être adapté, réadapté, encore et encore avec plusieurs versions différentes telles que Saint Seiya Omega ou Lost Canvas avec plus ou moins de succès.

Aujourd'hui Netflix se propose à son tour d'en faire un reboot...Bonne ou mauvaise idée ?

Un animé qui gagne à être connu des nouvelles générations

En effet, la série originale commence à dater. Et bien que les puristes ou fans de la première heure auraient préféré que l'on ne touche pas à leur bijou favori, cela pourrait être aussi un grand coup de pouce. Les nouvelles générations n'ont pu baigner au sein de cette belle époque télévisuelle du Club Dorothée qui a vu venir en France les premiers animés japonais (notamment avec Astro Boy).

Les nouvelles adaptations de Saint Seiya, dont on pourra remettre en cause la qualité profonde, restent néanmoins bien plus modernes au niveau des dessins et de l'animation.

Un point sur lequel il faudra apparemment compter avec la sortie du nouveau trailer qui annonce une qualité visuelle plutôt satisfaisante...

Une chance pour la franchise aussi qui pourra ainsi toucher un public plus large, moins connaisseur sans doute de la culture nippone mais curieux de connaitre ou d'avoir un aperçu du monde des chevaliers d'or.

Une nouvelle génération qui ira plus facilement vers cette nouvelle adaptation à l'apparence plus moderne.

Netflix n'est pas un gage de qualité

Toutefois, les fans de Saint Seiya, au delà de la nouvelle reconnaissance que cette énième adaptation pourra apporter, ont de quoi être inquiets. Ainsi, on se souviendra des dernières adaptations mangas de Netflix, avec notamment Death Note ou encore...

Fullmetal Alchemist. Des oeuvres qui ne sont pas forcément mauvaises mais dont l'existence concrète n'a pas forcément d'intérêt autre que celui de gâcher la profondeur et l'idée de base de l'oeuvre originale. Et ça commence déjà plutôt mal avec une polémique sur le changement de sexe sans doute inutile d'Andromède...

La plupart des adaptations, plus largement américaines, d'animés japonais ne sont clairement pas des réussites. Fort heureusement ici, Netflix n'est que co-producteur avec le studio japonais Toei Animation. Petite lueur d'espoir face aux ratés répétés des américains pour ce genre d'adaptation.

Dans un pays loin d'avoir un culture manga comme celle que nous avons en France, la plupart des réalisateurs américains ne connaissent en rien leur sujet, en témoigne les paroles du réalisateur de Dragon Ball Evolution. Cependant, bien qu'il y ait quelques inquiétudes (justifiées ?). Ici, l'espoir est de mise, en attendant le 19 juillet prochain...