Puisque personne ne veut le raconter (dédicaces à l’Est Républicain et à Vosges Matin), je vais le faire moi-même. Puisqu’on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, au moins, ce seront mes mots. Dans la nuit de dimanche à lundi, j’ai eu comme un flash vers trois heures du matin et encore une fois, j’irai chercher la solution… Ecrire, à mon niveau, ce qui me semble être une belle histoire. Si pour certains, elle est assez simple, elle est pour moi extraordinaire. C’est celle d’un jeune Gérômois parti en Bolivie par amour depuis plus de six ans et qui vit plus de choses qu’il n’espérait.

Le sport : un rêve, une passion

Avec mon ami d’enfance, Jérôme, on s’est souvent dit (autour d’une bière, d’un kebab ou sur le banc d’un de nos innombrables matches de tennis) qu’on aimait nos vies car on avait des rêves, même à 25 ans, 30 ans et donc encore aujourd’hui à 35 ans. Si lui et moi étions et sommes toujours très forts dans plusieurs sports, je vais parler pour moi en disant que mon rêve absolu aurait été d’être sportif de haut niveau. Mais que j’ai de la chance d’avoir une passion. La passion te fait vivre. Pour moi c’est plein de choses mais surtout le sport, pratiqué ou suivi. Capable d’en faire et d’en regarder pendant des heures mais aussi d’en parler sans, je crois, saouler les autres.

Pour cela, j’ai eu le meilleur des complices, mon frère Nicolas. C’est simple, pas besoin de discours. En un clin d’œil, on sait ce que l’autre pense. Et quand on se voit pour un Skype, même si on s’adore, on ne prend même pas le temps, parfois, de se demander si on va bien, on démarre direct sur l’actu sport. Vous nous auriez vu lors de la finale de l’Open d’Australie 2017, vous nous auriez traité de fou.

Merci Roger.

L’animation à la télévision comme solution

On me taquine d’ailleurs souvent, si gentiment, quand il faut répondre à telle ou telle question de sport. Pour le plaisir, j’organise même des quizz sportifs pour mes amis Julien et Guillaume, notamment. Je ne joue pas, j’anime (si on peut dire)… Mais qu’est-ce que j’aime ça… Et en fait, si je joue.

Je suis peut-être d’ailleurs celui qui s’amuse le plus. Je le fais même pour n’importe quoi, quizz dessin animé, film, blind test. N’est-ce pas Mimi et Younesse ? Comme une envie de présenter les choses, de partager un jeu… à ma sauce. Déjà à 10 ans, j’avais beaucoup aimé imiter Bruno Masure lors du spectacle des de fin d’année des Bas-Rupts. Un signe ? Je ne sais pas mais une sorte de révélation. A 10 000 kilomètres désormais de mon ‘chez moi’, tellement de choses me manquent mais j’anime une émission et une émission de sport en direct, sur le football : ‘Sin Amague’ (‘sans feinte’ en français, sans détour en somme). Moi, le petit Français des Vosges. Il fallait que j’en parle. De 21h à 23h le dimanche, je suis donc comme un poisson dans l’eau, dans mon élément comme on dit.

Le reste du temps, je suis professeur de CE2 et de langues étrangères, professeur particulier et rédacteur sportif (à 99% du temps) sur ce site où ma page aurait certainement plus de 63 000 lecteurs à l’heure où je vous parle si je vous parlais de choses plus futiles et si je ne faisais que cela…

Les détails, je les garde pour l’instant pour moi. Les personnes les plus chères les connaissent. Et puisque rêver n’est jamais assez grand, peut-être qu’un jour, j’écrirai un livre…

A ma fille, Alba A me femme, Eliany A mon frère, Nicolas A ma maman, Jacqueline A mon papa, Daniel A mes amis, les vrais.