Le saviez-vous ? Les Comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen, le Parti de la France, Le Siel, la Ligue du Sud, et Civitas (catholiques intégristes) et même une partie de la vieille Action française vont adouber un peu plus de 200 candidates et candidats. Carl Lang, dissident du FN, et le Parti de la France, aligneront 80 postulant(e)s. Jacques Bompard, député-maire d'Orange, de la Ligue du Sud, sera partant. C'est "l'union des nationaux" contre "les bleu-marine". Un cartel qui n'inclut pas le MNR de Bruno Mégret ni la Ligue du Midi, ni le Parti nationaliste français, mais leurs partisans ajouteront leurs voix à celles de ce cartel.
Le but : obtenir au moins un pour cent des suffrages dans cinquante circonscriptions et obtenir un financement des contribuables. Cela ne vaut 5% aux présidentielles, ce que n'a pas atteint Nicolas Dupont-Aignan, endettant Debout la France, mais c'est toujours cela de pris. Donc des candidats DLF et N. D.-A. lui-même affronteront des frontistes. Il n'est même plus tout à fait sûr qu'en cas d'éventuelles triangulaires ou quadrangulaires, des désistements soient possibles. Mais il se pourrait que, faute de pouvoir former un groupe parlementaire, le ou les élus DLF se rallient à… allez savoir. Actuellement, le groupe des non-inscrits rassemble Jacques Bompard, Marion Maréchal Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et 23 autres députés…
Bayrou satisfait
Richard Ferrand, de La République en marche, a démenti : "il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais d'accord d'appareils" entre sa formation et d'autres.
Mais des arrangements, cela ne manque pas. Ainsi, côté EELV, à quelques exceptions près, les Verts se sont fait refiler des circonscriptions ou les candidats de droite (surtout les LR-UDI) étaient pratiquement sûrs de l'emporter. LREM ménage non seulement Manuel Valls, mais aussi quelques personnalités qui auront "contre" elles des candidats macronistes faisant ou non, mollement ou vigoureusement, campagne.
Il y aura même des affrontements plus ou moins sévères, voire carrément amicaux, entre x modem et y macronistes. Mais selon François Bayrou, un "accord" – peut-être "désappareillé" – aurait été conclu sur 120 circonscriptions. Toutes gagnables par l'un·e ou l'autre (MoDem ou LREM) ? Ce n'est pas sûr et se doit d'être supputé au cas par cas.
Mais les reports de voix lors du second tour, sauf très faible écart (cas d'une triangulaire avec un sortant MoDem s'accrochant), devraient s'avérer corrects. Bref, quelques questions restent en suspens. Ainsi, Jean-Marie Le Pen incite sa fille à se trouver une circonscription : "Je pense que si j'étais à sa place, je me présenterais". Dans ce cas, verra-t-on des candidatures de poids face à la sienne ou non seulement celui du cartel et divers impétrants de second plan presque toutes les formations ? On va vivre des législatives "formidables", voire "technologiques et gaies" (pour qui se souvient du mensuel Actuel). Avec appels téléphoniques, saturation des réseaux sociaux, fausses nouvelles, rumeurs mensongères, je vous en passe… Plus, comme hier soir avec S.
(une copine, qui le reste), de copieuses engueulades après le digestif. J'vous dis pas les repas de famille ! Allons-nous, avec Charles Duchêne, dit "Charly", dit "l'homme au chapeau", nous crêper le feutre ou le couvre-chef de paille ? J'attends de finir son dernier opus, Le Pot aux roses, illustré par Delambre, du Canard enchaîné, pour le subodorer (ou non). Le Pot aux roses, de JBDiffusion éd., sent plus le rouge que la rose. Nous nous en "reparlerons" (vous et moi, lui et votre serviteur). Côté rose, c'est plutôt "laissons une chance au p'tit blond" contre "on ne va pas laisser périr l'amont (Hamon)" ou "toutes et tous derrière Méluche (Mélenchon)". Ambiance !