L'individu qui a vandalisé la tombe du général de Gaulle dans le cimetière de Colombey-les-Deux-Eglises aurait-il eu des complices ? C'est ce que semble envisager l'enquête, puisque le procureur de la République de Chaumont a ajouté vers midi que ce n'était plus une, mais deux personnes qui étaient recherchées par les autorités. Quel a été le rôle de la seconde personne, celle qui n'a pas elle-même détruit la croix surplombant la tombe de l'ancien chef de la Résistance ?
Un complice dans la voiture
Les caméras de surveillance du cimetière, qui ont réussi à relever le numéro d'immatriculation de la voiture du suspect, ont également constaté la présence d'une deuxième personne dans la voiture.
Pendant que le vandale commettait son méfait, la deuxième personne l'attendait patiemment dans le véhicule, mais la police ne précise pas pour le moment si elle était au volant. En effet, si c'est le cas, cela veut sans doute dire qu'elle était là pour permettre la fuite rapide du vandale en faisant repartir la voiture immédiatement après son retour. C'est sans doute le cas, puisque l'assaut sur la tombe du général de Gaulle a été très rapide : moins d'une minute. Cependant, pour le moment, l'enquête écarte de plus en plus l'hypothèse d'une motivation politique, puisque, depuis hier, aucune revendication n'a été faite - étonnant étant donné le jour symbolique de l'acte, la Journée nationale de la Résistance.