Après plusieurs candidatures manquées à l'élection présidentielle, François Bayrou avait pu récemment faire son grand retour sur le devant de la scène politique en soutenant le président nouvellement élu, Emmanuel Macron. Le Modem a donc passé un pacte présidentiel avec La République en Marche, sans savoir que des ennuis judiciaires allaient ensuite entaché la réputation du parti. En effet, selon une enquête en cours, des assistants parlementaires du Modem auraient été "rétribués en partie sur les deniers du Parlement européen pour des fonctions n’ayant rien à voir avec l’Europe", selon les propos du quotidien Libération.
Une sorte de Penelope Gate à l'échelle de tout un parti ? La réponse d'ici quelques semaines, à la fin de l'enquête actuellement menée par les autorités financières.
Une démission logique
Nouveau Ministre de la Justice porteur d'une loi sur la moralisation de la vie publique et politique, François Bayrou a donc perdu toute crédibilité à ce poste, accélérant sa mise sur la touche. Les prochains mois du Modem s'annonçaient pourtant florissants. Avec plusieurs ministres au sein du gouvernement et 42 députés élus à l'Assemblée Nationale, le parti centriste retrouvait des couleurs aux côtés du nouveau président Macron.