Mardi 20 juin, Emmanuel Macron s'est rendu au Conseil français du culte musulman pour assister à la cérémonie de rupture du jeûne, en signe de fraternité et de respect pour ses concitoyens musulmans. Cela a été l'occasion d'un discours contre le terrorisme, dans lequel il a énuméré les combats que devraient mener les musulmans français contre la récupération politique de leur religion. Ainsi, il a appelé à un combat de la pensée contre l'Islam radical, contre le fanatisme et pour l'éducation des plus jeunes. De même, le ministre de l'Intérieur s'est rendu deux jours plus tard à la grande mosquée de Paris pour se faire défenseur de la liberté des cultes.
Collomb cherche l'apaisement
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, en déplacement à la grande mosquée de Paris, a assuré aux musulmans qu'il était un défenseur de la liberté des cultes. Il en a profité pour rappeler sa conception de la laïcité, une conception libertaire, celle qui permet au plus grand nombre d'exercer sa foi simultanément, et dans le même espace politique. De sorte qu'il a garanti qu'il ferait de même avec les autres religions, qu'il pourrait s'inviter à une fête juive ou accompagner les chrétiens et les bouddhistes dans les moments forts de leur foi. De plus, il a invité à une discussion entre les savants et les croyants, afin de gagner la bataille contre l'obscurantisme.