"Il ne faudrait pas demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles. Il ne faudrait pas flexibiliser [davantage] le marché du travail". Ces deux phrases, prononcées par l'ancien président de la République François Hollande, ont créé la polémique ce mercredi. En marge du Festival du Film d'Angoulême, il a profité des questions des journalistes pour livrer son opinion sur le nouvel exécutif qui dirige la France depuis le mois de Mai dernier.
Une mise en garde qui lui a attiré les foudres des soutiens d'Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.
A l'Elysée et à Matignon, on tempère en déclarant que "ce conseil n'est pas d'une grande utilité". Les équipes du nouveau président et d'Edouard Philippe estiment que les français ont montré, par leur vote en Mai dernier, qu'ils souhaitaient oublier le dernier quinquennat et confier le pouvoir à un président nouveau qui promet une rupture avec la politique menée ces cinq dernières années par François Hollande.
De leur côté, les socialistes jugent que la reprise de l'activité économique ces derniers mois est le fruit du travail de la majorité précédente. Pour l'ancien porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, les sacrifices qui seront demandés aux Français par la nouvelle équipe ne seront dus qu'à des motifs politiques.